Rotterdam: comment des activistes mettent à nu les visées séparatistes des manifestations du Rif

"Rif is not Morocco"!, ont-ils aboyé. 

Rif is not Morocco!, ont-ils aboyé.  . DR

Après avoir essayé sans succès d’instrumentaliser à des fins séparatistes les revendications sociales des habitants du Rif marocain, des Marocains des Pays-Bas à la solde d’agendas douteux se sont permis, ce samedi à Rotterdam, d’offenser les symboles de l’Etat au nom du séparatisme. Recadrage.

Le 13/04/2019 à 22h28

«Rif is not Morocco» (le Rif n'est pas le Maroc)! Tel a été le principal slogan scandé à gorge déployée ce samedi à Rotterdam par les sirènes affolées et bélantes du séparatisme du Rif marocain. Un slogan tout aussi gravissime qu’édifiant sur les vraies intentions de ces activistes, qui ont tenté sans succès d’instrumentaliser les revendications sociales, somme toute légitimes, scandées lors des événements d’Al Hoceïma (2016-2017), pour servir des agendas éminemment politiques.

On est donc loin, très loin, des revendications de départ, que l’Etat, à sa tête le roi Mohammed VI, a d’ailleurs largement anticipé avec le plan "Manarat Al Moutawassit", et qui a donné ses hautes instructions pour remettre sur les rails le train de développement dans cette région chère au coeur des Marocains. Les sologans brandis ce samedi mettent à nu les desseins sombres ourdis à l’autre bout de la frontière nord du royaume confirmant le bien-fondé de la réponse ferme apportée par l’Etat marocain aux meneurs du «Hirak», qui ont donc été pour certains financés et téléguidés depuis les Pays-Bas, par des trafiquants de drogue, haineux envers leur pays d’origine.

Lors de cette manifestation, ils n’ont épargné aucun symbole de l’Etat marocain, poussant l’outrecuidance jusqu’à s’en prendre à la plus haute autorité du royaume. 

Ce qui est inadmissible a du moins le mérite de la clarté et de mettre la lumière sur les véritables revendications des personnes qui soufflent sur les braises éteintes des manifestations d'Al Hoceima: le séparatisme. 

Par Ziad Alami
Le 13/04/2019 à 22h28