Rabat: les autorités empêchent le PJD d’utiliser une mosquée pour sa campagne

DR

Revue de presseKiosque360. Le caïd d’un arrondissement de Rabat a empêché le PJD de faire campagne dans une mosquée. En effe, Il avai reçu des plaintes des candidats des autres partis qui avaient remarqué l’utilisation, par le parti de la Lampe, d’un lieu de culte comme QG. Ce qui est contraire à la loi.

Le 03/10/2016 à 20h50

Alors que la campagne électorale atteint son pic en ces derniers jours avant les législatives, des candidats du Parti de la Justice et du développement (PJD), à Rabat, devront trouver un autre espace que la mosquée pour mener leur campagne.Ainsi, Al Ahdath Al Maghribia rapporte dans son édition du mardi 4 octobre que le caïd du cinquième arrondissement de Rabat vient d’intervenir pour mettre un terme à l’utilisation, par les partisans de Abdelilah Benkirane, d’un lieu de culte non habilité à être utilisé dans le cadre d'une campagne électorale.

En fait, les candidats du PJD, rapporte le journal, avaient investi la mosquée Al Omra, ces derniers jours, comme siège pour leur campagne. Chose qui n’a pas été du goût du caïd qui a considéré que ce lieu religieux devait rester loin de toute enchère politique ou électorale.S’appuyant sur ses sources, le quotidien ajoute que l’intervention du caïd est survenue suite à des protestations exprimées par plusieurs têtes de liste, candidats dans la même circonscription, qui avaient constaté que des candidats du PJD tentaient de faire de cette mosquée un espace de rassemblement pour convaincre un maximum de votants. Certains sont même allés jusqu’à qualifier cet acte de «précédent dangereux».

Cette affaire ne devrait pas arranger les choses entre le ministère de l’Intérieur, dont le caïd est un représentant, et le PJD. Ce dernier, par le biais de certains de ses candidats, s’était plaint, ces derniers jours, de l’intervention des hommes du ministère et, notamment, des autorités locales de certaines régions, pour faciliter la campagne électorale aux autres partis au détriment du PJD.

Par Fayza Senhaji
Le 03/10/2016 à 20h50