Rabat. Le PAM émet des doutes sur la santé mentale du maire PJDiste Sadiki

Mohamed Sadiki, maire PJD de Rabat, ancien haut cadre de la Redal qu'il a quittée dans des conditions floues avec un bon pécule.

Mohamed Sadiki, maire PJD de Rabat, ancien haut cadre de la Redal qu'il a quittée dans des conditions floues avec un bon pécule. . DR

Le Parti authenticité et modernité (PAM, opposition), a accusé ce samedi le maire de Rabat, Mohamed Sadiki, de toucher une pension d'invalidité mensuelle de 38.000 dirhams sur la base de documents "suspects", invitant le parquet à ouvrir une enquête à ce sujet.

Le 20/02/2016 à 14h13

Cette grave accusation a été lancée au lendemain d’échauffourées qui ont opposé des conseillers du PAM à leurs homologues du PJD, vendredi, lors d'un houleux Conseil de la ville de Rabat présidé par le maire Mohamed Sadiki.

"Le maire de Rabat jouit d'une pension d'invalidé de 38.000 dirhams de la part de la société de distribution d'eau et d'électricité Rédal. Nous suspectons aussi bien les documents délivrés pour bénéficier de cette pension que les causes réelles de cette invalidité", a déclaré samedi, lors d'une conférence de presse, Aziz Benaâzouz, président du groupe des conseillers municipaux PAMistes de Rabat.

Ce dernier n'a pas été en mesure de fournir les éléments qui le poussent à suspecter cette invalidité. Il a par ailleurs fait endosser la responsabilité des incidents au maire de Rabat et aux conseillers PJDistes qui, selon lui, ont imposé à l'ordre du jour un point relatif au déblocage de vingt millions de dirhams au profit des arrondissements de la capitale.

Cela a été la goutte qui a fait déborder le vase, selon Aziz Benaâzzouz, qui est également membre du Bureau politique du PAM.

A rappeler qu'un conseiller du PJD, Hicham Lahrach, a décidé de porter plainte pour insultes et agression.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 20/02/2016 à 14h13