Prochain mouvement à la tête de grandes entreprises publiques

Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Un vaste mouvement de nominations à la tête de grandes entreprises publiques nationales est attendu dans les prochains jours afin de dynamiser des secteurs porteurs de croissance.

Le 09/11/2015 à 08h56

Les nouvelles nominations devraient toucher l'Office chérifien des phosphates (OCP) ou l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN), à en croire “Al Massae” dans son édition de ce lundi 9 novembre. Il est également prévu de nommer Mohamed Sebbar, actuel secrétaire général du CNDH à la tête de l'Instance du Médiateur. Sous le titre "Des changements sont attendus à la tête des grandes entreprises publiques", le quotidien révèle que les nominations en perspective concernent aussi des instances chargées des Droits de l'Homme et de la gouvernance.Sans l'affirmer explicitement, le journal vise le Conseil national des Droits de l'Homme (CNDH) dont la présidence et le secrétariat général actuellement occupés par Driss El Yazami et Mohamed Sebar, doivent être renouvelés ou reconduits dans les prochaines semaines.

Selon le journal, Mustapha Terrab, patron de l'OCP va de son côté être promu pour se charger de l'ensemble du secteur de l'énergie au niveau national au détriment de Mustapha Bakkoury, actuel chef de MASEN, l'agence de l'énergie solaire. Bakkoury a certes contribué au lancement en 2011 et du suivi de l'important projet de Ouarzazate mais l'exécution bute apparemment sur une gestion inappropriée et lente.

Dans un climat économique international morose, le Maroc doit innover et progresser. Tels sont les objectifs affichés derrière ces changements à la tête des grandes entreprises, si l'on en croit certains milieux politiques et économiques. Citant des sources anonymes, “Al Massae” affirme que Mustapha Terrab est l'homme de la situation car il va "s'appuyer sur sa riche expérience pour réussir le plan énergétique tant attendu par le Maroc. Le royaume veut relever le défi en portant à 40% la part de l'énergie renouvelable dans sa consommation globale d’électricité à l'horizon 2020.Selon “Al Massae”, le départ de Bakkoury serait également motivé par les lourdes charges que celui-ci doit assumer, notamment à la tête du PAM, premier parti de l'opposition et de la région de Casablanca.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 09/11/2015 à 08h56