Première sortie de l'ambassadeur des Etats-Unis au Maroc

Dwight L. Bush, ambassadeur des Etats-Unis, à Rabat.

Dwight L. Bush, ambassadeur des Etats-Unis, à Rabat. . MAP

Revue de presseKiosque360. Dans une interview accordée à L'Economiste, Dwight L. Buch, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, estime que les critiques contre l'accord de libre échange entre les deux pays sont infondées.

Le 10/06/2014 à 09h20

Pour sa première sortie médiatique, le nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Maroc a choisi de s'exprimer sur L’Economiste. Dans une interview à paraître, ce mardi, sur les colonnes du quotidien économique, Dwight L. Buch est revenu sur plusieurs sujets d’actualité pour ne citer que celui de l’accord de libre échange (ALE) entre le Maroc et les Etats-Unis. L’ambassadeur américain estime que les critiques contre cet ALE sont "infondées". Et d’expliquer que "le déficit enregistré dans la balance commerciale entre les deux pays est surtout dû à la part importante des importations de produits énergétiques". A en croire les chiffres avancés par Dwight L. Buch, en 2013, les Etats-Unis ont exporté 2,3 milliards de dollars vers le Maroc, et ont importé près de 1 milliard de dollars.

A propos des opportunités offertes par le marché américain, l’ambassadeur américain avoue que "les obstacles persitenrt et sont surtout liés au fait que le tissu économique est constitué de 95% de PME et d’entreprises familiales". "Nous avons besoin de soutenir les programmes mis en place pour aider au développement des entreprises de petites tailles", recommande-t-il. Que pense l’ambassadeur américain du rendement du gouvernement Benkirane ? Dwight L. Buch s’est contenté de dire qu’il est en poste depuis à peine deux mois. Et de souligner que "le chef de gouvernement s’est montré réceptif aux idées que nous avons débattues. Mon ambition est de poursuivre ce partenariat pivilégié".

Le Maroc et les Etats-Unis entretiennent des relations privilégiées. La rencontre au sommet entre le roi Mohammed VI et le président Barack Obama, le 19 novembre 2013, à la Maison Blanche a permis d'aborder des sujets à caractère stratégique aussi bien sur le plan politique qu'économique. Le communiqué conjoint publié à l'issue de cet entretien en dit long sur l'ambition et la volonté des deux pays à booster leur coopération bilatérale. La visite prévue d'Obama, en mois de novembre prochain au Maroc, témoigne de la place privilégiée qu'occupe le Maroc dans la politique étrangère des Etats-Unis.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/06/2014 à 09h20