Première. Rencontre trilatérale entre les marines de guerre du Maroc, de la France et du Sénégal

De gauche à droite: Le contre-amiral Mostafa El Alami, inspecteur de la Marine royale marocaine, l’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine française, et le contre-amiral Momar Diagne, chef d’état-major de la Marine sénégalaise.

De gauche à droite: Le contre-amiral Mostafa El Alami, inspecteur de la Marine royale marocaine, l’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine française, et le contre-amiral Momar Diagne, chef d’état-major de la Marine sénégalaise. . DR

Une rencontre trilatérale a réuni, mi-juillet à Paris, le chef d'état-major de la Marine française, l’amiral Christophe Prazuck, le contre-amiral Mostafa El Alami, Inspecteur de la Marine royale marocaine, et son homologue sénégalais, Momar Diagne. Une première dont voici les enjeux.

Le 17/07/2018 à 15h18

"Trilatérale Maroc -Sénégal -France: une première", fait valoir le site de la Marine nationale française, Colsbleus.fr, en référence à la rencontre qui a réuni les 13 et 14 juillet courant, le chef de l'état-major de la Marine nationale française, l’amiral Christophe Prazuck, avec le contre-amiral Mostafa El Alami, Inspecteur de la Marine royale nationale (MRN), et le contre-amiral, Momar Diagne, chef d'état-major de la Marine sénégalaise.

En effet, c'est la première fois qu'une rencontre trilatérale se tient entre les chefs des marines de guerre des trois pays alliés, pour examiner les moyens à mettre en place pour une meilleure protection des espaces aéromaritimes respectifs.

Cette rencontre a été sanctionnée par la signature d'une déclaration d’intention qui définit les grandes lignes de cette coopération navale trilatérale, avec notamment la mise en place de procédures d’échanges permanents entre les centres d’opérations maritimes (COM), des objectifs de formation notamment pour les fusiliers marins, l’organisation de patrouilles communes et d’entraînements qui rassemblent unités de surface, aéronefs, hélicoptères, drones et moyens satellites.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 17/07/2018 à 15h18