La mémorable phrase dont s'est fendu, il y a une semaine, à Bruxelles, l'ambassadeur d'Alger auprès de l'UE, le très bavard Amar Belani, quand il a qualifié de "jour funeste", mercredi 16 janvier, n'est pas le fruit du hasard. Pourquoi mercredi et pas un autre jour de l'éphéméride de ce nouvel An, qui s'annonce très mal pour le tandem Alger-Polisario? Est-ce un hasard du calendrier? Il est frappant de constater qu'une semaine après le vote franc et massif du Parlement européen en faveur de l'Accord agricole Maroc-UE, y incluant le Sahara marocain, le même Parlement européen adopte en commission, aujourd'hui (et c'est encore un mercredi!)), l'accord de pêche Maroc-UE, remettant ainsi une nouvelle couche tout aussi cuisante que la précédente au binôme algéro-séparatiste!
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Passons sur ce double camouflet européen infligé à la partie adverse, deux mercredis de suite, consacrant, par ricochet, la souveraineté inaliénable du Maroc sur ses provinces sahariennes. Souvenez-vous encore: le jour de l'adoption de la résolution à charge contre Alger et le Polisario, à la majorité des quinze membres du Conseil de sécurité, c'était aussi un mercredi 31 octobre 2018. Ce mercredi-là, l'instance décisive de l'ONU a renvoyé dos à dos le Polisario et ce voisin de l'est, qui n'a jamais été autant pointé (au moins trois fois dans le texte de la résolution 2440), en tant que partie au conflit. Pas besoin de revenir sur les paragraphes à charge martelés à l'encontre du front séparatiste par le Conseil de sécurité, notamment celle qui bat en brèche la supercherie des "territoires libérés" qu'il a dû quitter pour se replier chez marraine l'Algérie, laquelle fait partie depuis le 5 décembre 2018, du tour de table initié à Genève par l'Envoyé personnel du SG de l'ONU, Horst Köhler, pour trouver une issue politique réaliste et réalisable au différend régional créé autour du Sahara.
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Rappelez-vous encore: mercredi 11 avril 2018, un avion de transport militaire algérien s'écrase aussitôt après son décollage de la base de Boufarik, 30 Km d'Alger, avec à bord une trentaine de soldats du front séparatiste du Polisario! Bien sûr, ces mercenaires ne se trouvaient pas à Alger pour faire une quelconque randonnée mais pour être formés et entraînés par des officiers algériens, ce qui a dévoilé au grand jour, et à la face du monde entier, le soutien militaire que le voisin de l'est n'a eu de cesse d'apporter au front séparatiste du polisario, sans compter l'appui financier et diplomatique qui lui est toujours octroyé au dépens du contribuable algérien.
Après cette liste non exhaustive des "mercredis noirs" pour Alger et le polisario, il apparaît ainsi à l'évidence que la phrase du diplomate Amar Belani était tout sauf un coup de dé. Au secours...