Postes ministériels vacants: les profils des ministrables étudiés à la loupe

Dernière ligne droite avant la nomination des quatre ministres qui succéderont aux ministres limogés le 24 novembre dernier, suite au «séisme gouvernemental». Les candidats ont été proposés par les partis politiques concernés, à savoir le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) pour les départements de la Santé et de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, et le Mouvement Populaire (MP) pour le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres et du Secrétariat d’Etat chargé de la Formation professionnelle. Ce dernier poste serait toujours détenu par le MP, qui le gère depuis plus de quatre mandats sans rendre de comptes ni au Parlement, ni au parti.

Selon le quotidien Assabah, qui se penche sur ce sujet dans son édition de ce mardi 5 décembre, les leaders du MP auraient bataillé, au sein de la coalition gouvernementale, pour préserver le fauteuil de la Formation professionnelle. En revanche, celui de l’Enseignement n’aurait pas suscité le même engouement chez l’Epi, bien que le parti dispose de cadres compétents.

Pour ce qui est du parti du Livre, affirme le quotidien, son secrétaire général, Mohamed Nabil Benabdallah, n’a pas divulgué les noms des candidats proposés. Il y aurait aussi bien, parmi eux, des personnalités actives sur le plan politique que des figures méconnues des militants. 

La liste des candidats en serait à l’ultime stade des enquêtes des services compétents, avant sa soumission au cabinet royal, souligne le quotidien.