Politique de migration: Birou briefe les ambassadeurs

Anis Birou, ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration.

Anis Birou, ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration. . DR

Le ministre des Marocains résidents à l'étranger et de la migration, Anis Birou, a expliqué mercredi, une nouvelle fois, aux ambassadeurs étrangers accrédités à Rabat la nouvelle stratégie marocaine en matière de migration.

Le 27/02/2014 à 08h30

Le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et de la migration, Anis Birou, a expliqué, mercredi, une nouvelle fois, aux ambassadeurs étrangers accrédités à Rabat la nouvelle stratégie marocaine en matière de migration, a constaté un journaliste de Le360. L'intervention du ministre a porté essentiellement sur l'opération de régularisation des "dizaines de milliers d'africains et autres nationalités" en situation irrégulière au Maroc. Ce programme de régularisation a commencé le 1er janvier 2014 pour s'achever le 31 décembre de la même année. "Il n'y a plus d'arrestation, plus de refoulement, mais en ce qui concerne les auteurs des crimes, cela relève de la justice", a tenu à préciser à cette occasion le ministre.

Intégration sociale

Le nombre de migrants en situation irrégulière au Maroc est estimé à quelque 40.000 personnes, selon Anis Birou. Cette rencontre de Rabat a été initiée par "Carrefour des idées", un regroupement d'ONG qui militent pour les droits des migrants, en partenariat avec la Fondation diplomatique de Rabat. "L'initiative marocaine est une source de fierté pour les Marocains", a poursuivi le ministre. "L'opération est un grand défi. Elle porte sur la régularisation durant une année. Il y a peu de pays qui le font", a affirmé Birou en réponse aux différentes questions des ambassadeurs.

Le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger a également évoqué le souci du gouvernement de "réussir, la deuxième étape de cette opération, celle de la stratégie d'intégration sociale pour les étrangers". "Il ne suffit pas juste de donner une carte de séjour mais de faire que ces étrangers puissent avoir accès aux soins. On ne veut pas affronter des problèmes dans quinze ans", a souligné Birou. Le ministre a enfin indiqué que le gouvernement est en train d'élaborer trois projets de loi sur la traite des humains, le droit d'asile et la migration.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 27/02/2014 à 08h30