PLF 2018: le PAM remet en cause les prévisions du gouvernement

Saâd-Eddine El Othmani et Ilyas El Omari. 

Saâd-Eddine El Othmani et Ilyas El Omari.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le parti Authenticité et modernité (PAM) est monté au créneau pour critiquer la politique budgétaire du gouvernement et ses prévisions dans le cadre du projet de Loi de finances (PLF 2018). De virulents débats sont à prévoir au niveau des deux chambres du Parlement.

Le 02/11/2017 à 21h14

Le groupe parlementaire du parti Authenticité et modernité (PAM) à la première chambre du Parlement a vivement critiqué les prévisions du projet de Loi de finances (PLF2018) et partant toute la politique budgétaire du gouvernement a été pointée du doigt.

Selon le quotidien Assabah, qui s’est fait l’écho de cette offensive PAMiste dans son édition de ce vendredi 3 novembre, ces critiques ont été soulevées au nom du groupe du parti du Tracteur par le député Salaheddine Aboulghali lors d’une réunion de la commission de l’économie et des finances.

En effet, le député de Médiouna et coordinateur du PAM dans la région Casablanca-Settat, a qualifié les prévisions du gouvernement de complètement déphasées par rapport à la réalité. «Comment le gouvernement a-t-il pu prévoir le prix du gaz butane à 380 dollars la tonne en 2018 alors qu’il n’y a pas même une semaine sa valeur, sur les marchés mondiaux, était de l’ordre de 500 dollars la tonne», s’interroge l’élu du PAM.

Par ailleurs, a fait remarquer le député du Tracteur, des crédits alloués à certains ministères n’ont pas été dépensés durant l’exercice de l’année 2017. Ce qu’il a qualifié de «crimes contre les citoyens, notamment les pauvres et les personnes issues des familles démunies».

S’agissant du taux de croissance, le député a vivement critiqué les prévisions du gouvernement qui fixent ce taux à 3% pour 2018.

Cette situation, a-t-il renchéri, n’est pas en concordance avec l’image du Maroc, comparativement à certains pays africains, comme le Ghana où le taux de croissance atteint 8.9%, la Côte d’Ivoire (7.3%) ou encore le Sénégal (7.8%).

Par Mohamed Younsi
Le 02/11/2017 à 21h14