Phosphate marocain. Nouvelle-Zélande: un minuscule sit-in pro-polisario tourne au cirque

Les sit-inneurs pro-Polisario, une dizaine tout au plus, réduits à brasser de l'air!

Les sit-inneurs pro-Polisario, une dizaine tout au plus, réduits à brasser de l'air! . DR

Une manifestation orchestrée au port de Dunedin, au sud de la Nouvelle-Zélande, en protestation contre l'arrivage d'une cargaison de phosphate du Sahara marocain, n'aura rassemblé en tout et pour tout qu'une dizaine de sit-inneurs, dont une fille! Peine perdue...

Le 19/12/2018 à 11h38

Du brassage du vent, ni plus ni moins. Tel est le "résultat" d'une démonstration de "farce" orchestrée par le front polisario au port de Dunedin, en nouvelle-Zélande, qui accueillait en début de semaine une cargaison de phosphate en provenance du chef-lieu du Sahara marocain, Laâyoune. La manifestation relayée à grand roulement de tambours par la propagande algéro-séparatiste n'aura, finalement, rassemblé que 10 (bien dix) sit-inneurs, qui seraient membres d'une célèbre anonyme officine pro-polisario dénommée "amis du peuple sahraoui en Nouvelle-Zélande"!

Lors de ce minuscule sit-in, les quelques sit-inneurs, d'ailleurs interdits d'accès au port de Dunedin comme le montre la photo, ont débité des slogans ridicules genre "arrêtez le vol!", "nous vous avons pris en flagrant délit"...

Flagrant délire d'un front séparatiste aujourd'hui plus que jamais isolé, et qui a essuyé cette année une avalanche de revers aussi cuisants les uns que les autres, autant que son mentor algérien, sur le front juridique (accords Maroc-UE sur la pêche et l'agriculture), diplomatique (résolution à charge contre le Polisario) ...

La phraséologie séparatiste au sujet d'un prétendu "pillage des ressources sahraouies" n'emballe en effet plus personne, y compris et surtout le médiateur de l'ONU dans le conflit saharien, Horst Köhler, qui, le temps d'une visite l'été dernier à Laâyoune et Dakhla, a exprimé ouvertement son émerveillement face à l'essor des provinces sahariennes marocaines.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 19/12/2018 à 11h38