Pendant que Casablanca sombre, le PJD et le PAM se livrent à un combat de coqs

Face à la dégradation de la qualité de vie dans la métropole et au peu de résultats constatés depuis que le PJD a endossé la responsabilité de sa gestion, le groupe du parti Authenticité et modernité (PAM) au sein de la mairie de Casablanca est monté au créneau pour dénoncer, dans un communiqué, la gestion chaotique de la ville par l’actuelle équipe dirigée par le maire Abdelaziz El Omari, fort de sa majorité au sein du conseil, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 23 octobre.

Dans ce communiqué virulent publié juste après la séance des travaux de la 3ème session d’octobre, les protestataires se disent décidés à aller jusqu’au bout pour «sauver la ville de Casablanca» de l’abandon. «Rien n’a changé. Le maire Abdelaziz El Omari et sa majorité continuent de gérer les affaires de la ville de façon arbitraire tout en faisant croire à une gestion participative», regrettent les élus PAM. Ils rappellent que, devant le manque de visibilité quant à une solution aux problèmes de la ville et face à une majorité PJD sourde à leurs propositions, ils ont décidé de se retirer de la session ordinaire du mois d’octobre.

Les habitants de la ville sont confrontés, au quotidien, à une multitude de défis sans aucun espoir de solution, faute d’une approche de proximité avec les citadins, tiennent-ils à faire savoir. Ce que confirme le sit-in organisé par les membres de l’association «Coalition pour l’environnement» qui, pendant la tenue d’une session du Conseil, ont protesté contre le flou qui entoure le dossier de la décharge de Mediouna et la décision du maire de Casablanca de retirer la question de cette décharge des questions à l’ordre du jour de la session d’octobre.