Parlement: le PAM se plaint des ministres absentéistes à la deuxième Chambre

Hakim Benchemass, président de la Chambre des conseillers.

Hakim Benchemass, président de la Chambre des conseillers. . DR

Revue de presseKiosque360. Le parti Authenticité et modernité a saisi le président de la deuxième Chambre du Parlement pour se plaindre des ministres qui sèchent aussi bien les séances plénières que les travaux en commissions. Le point.

Le 10/03/2016 à 20h37

Les conseillers PAMistes sont en colère contre les ministres du gouvernement Benkirane et ont fini par dire leur ras-le-bol dans une lettre adressée au président de la chambre des «Sénateurs», Abdelhakim Benchemass.

Selon Al Massae, dans sa livraison de ce vendredi 11 mars, cette missive exprime la colère des conseillers PAMistes qui estiment que les absences répétées des membres du gouvernement relèvent d'un manque de respect envers le Parlement, l’une des principales institutions du royaume.Pour les conseillers PAMistes, cela altère également l’action législative, vu que des textes d’une extrême importance sont en cours d’examen en commissions parlementaires.

La lettre des élus du prti du Tracteur va encore plus loin en fournissant des détails et des statistiques sur les ministres absentéistes.L’on apprend ainsi que Salaheddine Mezouar, chef de la diplomatie et président du RNI, arrive en tête des membres du gouvernement qui «sèchent» aussi les séances plénières.Il est talonné par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et des pêches maritimes.

Mais comme ils pointent les ministres absentéistes, les conseillers du PAM évoquent ceux de leurs collègues au gouvernement qui sont les plus assidus. Et la palme revient à Mohammed Amine Sbihi, ministre PPS de la Culture.

Il y a quelques années, le conseiller fédéral Mohamed Daidaâ s’était livré au même exercice que le groupe du PAM avec force statistiques.

Mohamed Daidaâ a été réélu et la Chambre des conseillers complètement renouvelée avec un passage de 270 à 120 membres seulement. Mais il semble que, côté assiduité des ministres, les choses n’ont pas trop changé.

Par Abdeladim Lyoussi
Le 10/03/2016 à 20h37