Parlement: la séance des questions orales démarre ce lundi

Le360 : Adil Gadrouz

Les parlementaires entament leur activité aujourd'hui, lundi 16 octobre, par la séance des questions orales, qui n'aura plus lieu les mardis après-midi, en vertu de l'amendement du règlement intérieur.

Le 16/10/2017 à 14h39

C'est ce lundi que débute la première journée d'activité parlementaire après l'ouverture de la session parlementaire d'automne, vendredi 13 octobre, par le roi Mohammed VI. Avant la séance des questions orales, la chambre des représentants entamera ses travaux par l'adoption des recommandations à introduire au réglement intérieur, tel qu'il l'a été décidé en septembre par la Cour constitutionnelle.

Rappelons que cette dernière avait rejeté quelques dispositions, dont l'une concernait le mode de vote à main levée au sein du bureau de la chambre. Jugée non conforme à la Constitution, la cour a exigé que le vote se fasse à bulletin secret.

Le changement d'emploi du temps a été instauré pour alléger l'agenda des députés et offrir aux commissions parlementaires plus de temps et de moyens pour réunir leurs séances. Auparavant, la séance des questions orales avait en effet lieu le mardi après-midi.

Quant à la Chambre des conseillers, elle a maintenu sa séance de questions orales le mardi.

Pour la Chambre des députés, la séance de questionnement du gouvernement comprend 30 questions orales réparties sur les ministères de l'Industrie, du commerce et de l'économie numérique (12), le secrétariat d'État chargé du développement durable (8), le ministère de l'Énergie et des mines (5), du ministère délégué chargé des relations avec le Parlement (4) et du secrétariat d'État chargé de l'Artisanat.

Parmi les questions orales auxquelles doit répondre Moulay Hafid Alalamy, figurent le problème de la téléphonie GSM dont la couverture n'est pas élargie à l'ensemble du territoire et le bilan de la stratégie industrielle jusqu'en 2020.

Mustapha El Khalfi doit pour sa part répondre notamment aux critiques sur les conditions de détention des prisonniers (+ de 70.000 détenus).

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 16/10/2017 à 14h39