Panneaux publicitaires: la colère royale contre de hauts responsables casablancais

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Revue de presseKiosque360. La pollution visuelle a déclenché une colère royale à Casablanca. Le souverain a constaté que des panneaux publicitaires étaient implantés de façon anarchique dans les artères de la métropole. Les détails.

Le 06/10/2019 à 19h06

Les panneaux publicitaires implantés de façon anarchique à Casablanca constituent une nouvelle forme de pollution, une “pollution visuelle”. Ce désordre a provoqué la colère du roi Mohammed VI, nous apprend le quotidien arabophone Assabah dans sa livraison de ce lundi 7 octobre. Le souverain a exprimé son mécontentement aux responsables de la capitale économique, qui ont immédiatement lancé une offensive pour retirer lesdits panneaux. Ainsi, ajoute le média casablancais, la police administrative communale de Casablanca a mobilisé, dès samedi dernier, ses troupes dans les différents arrondissements de la ville pour enlever les affiches non-conformes, notamment celles installées sur les poteaux électriques, les transporter aux dépôts communaux et dresser les PV. 

Cette colère royale intervient, affirme Assabah, quelques jours seulement après l’éclatement du scandale de l’adjudication de plus de 2.600 poteaux d’éclairage public, dans trois préfectures (Anfa, Ain Chok et Hay Hassani), à une société marocaine, contre 3 millions de dirhams seulement par an, soit 1.200 dirhams pour chaque poteau électrique. 

Le journal rappelle que l’ancien maire de Casablanca, Mohammed Sajid, avait déjà refusé une offre de la même société à hauteur de 100 millions de dirhams par an (soit 5.000 dirhams pour chaque poteau). 

Les responsables de la préfecture d’arrondissement de Hay Hassani Ain Chok, ainsi que la Lydec, s’étaient pourtant opposés à cette transaction avant d’être surpris par l’adjuration du marché par le conseil de la ville, dans la discrétion la plus totale.

Par Khalil Ibrahimi
Le 06/10/2019 à 19h06