Open Data, où en est le Maroc ?

opendataresearch.org

Le Maroc est un "leader" au niveau continental. Il occupe la 40e place dans le classement mondial.

Le 17/11/2013 à 16h26

Selon le dernier baromètre mondial de l’Open data 2013, réalisé par l’Open Data Institut et la Fondation World Wide Web, le Maroc est le deuxième pays, après le Kenya (43,06 %), en matière d’open data. Avec un indice de 27,24%, il devance ainsi la Mauritanie de moins d’un point (42e avec 26,08%) ainsi que la Tunisie (50e avec 21,02%). Au niveau mondial, le royaume n’est pas si mal loti non plus puisqu’il arrive 40e sur 77 pays examinés. Le premier de la classe est le Royaume-Uni, avec un indice d’Open Data de 100%, suivi par les Etats-Unis ( 93,38%) et la Suisse (85,75%).

Le Baromètre Open Data fait partie d'un projet de recherche axé sur les méthodes d'évaluation communes pour les initiatives de données ouvertes. Selon les spécialistes, il permet d’identifier "les approches" et "les mesures" adoptés par les pays dans le cadre de leur politique de transparence et ce tant sur la plan politique qu’économique, puisqu’il concerne également les entreprises. Le rapport en question se base sur trois principaux sous-indices, en l’occurrence l’identification des mesures mises en place par le pays pour réaliser les avantages potentiels de l'Open Data, les données clés soumises par le gouvernement pour soutenir l'innovation, la responsabilisation et la politique sociale et l’impact de ces mesures.

La première initiative d’Open Data gouvernemental, opendata.gov.ma, en Afrique a été lancée au Maroc en avril 2011. Une initiative suivie de près par le Kenya, nous apprend le rapport, en lançant ces premières mesures en juillet de la même année. Néanmoins, l’élan du début semble avoir vite fait d’être rattrapé par son voisin continental. Actuellement, le portail marocain Open Data compte "50 ensembles de données, tous placés sous une licence Open Database clair", précise le document. Une grande partie des données rendues publiques concernent généralement les données financières et budgétaires. A en juger par le rapport de l’Open Data Institut, si les données en amont sont de plus en plus disponibles, celles concernant l’aval, autrement dit tout ce qui concerne l’évaluation des stratégies et les bilans d’efficacité, ne sont pas accessibles.

Par Sophia Akhmisse
Le 17/11/2013 à 16h26