Nominations royales pour favoriser la concurrence et préserver la vie privée

Driss Guerraoui, président du Conseil de la concurrence.

Driss Guerraoui, président du Conseil de la concurrence. . DR

Revue de presseKiosque360. Le souverain vient de nommer Driss Guerraoui à la tête du Conseil de la concurrence, dont l’activité est restée gelée depuis longtemps. Il a également désigné Omar Seghrouchni nouveau président de la CNDP.

Le 18/11/2018 à 19h31

C’est une personnalité très au fait des dossiers économiques et sociaux que le roi Mohammed VI a nommée, samedi, à la tête du Conseil de la concurrence. En effet, commente le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du lundi 19 novembre, l’expérience professionnelle en la matière du nouveau président du conseil, Driss Guerraoui, est incontestable.

A cette occasion, précise le journal, le souverain a justement insisté sur l’importance des missions dévolues à cette institution, dont l’activité est restée gelée pendant longtemps. Cela dit, le conseil, souligne le souverain, est une institution indépendante, chargée d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, notamment à travers l’analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés, le contrôle des pratiques anti-concurrentielles et des opérations de concentration économique et de monopole.

De même, écrit le quotidien, le roi Mohammed VI a donné ses orientations au nouveau président, et à travers lui à l’ensemble des membres du conseil, afin de veiller à ce que cette institution accomplisse pleinement ses missions, en toute indépendance et neutralité. De plus, ils sont appelés à contribuer au raffermissement de la bonne gouvernance économique et au renforcement de la compétitivité de l’économie nationale et de sa capacité à créer de la valeur et des emplois.

Le quotidien, après avoir évoqué le parcours professionnel du nouveau président, a rappelé que le conseil est composé, outre le président, de 12 membres nommés par le chef de gouvernement, sur proposition du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire pour les deux magistrats membres, et de l’autorité gouvernementale compétente pour les autres membres.

Une autre institution a vu la nomination à sa tête d’une personnalité qui ne manque pas, non plus, de mérite. Il s’agit, précise Al Ahdath Al Maghribia, d’Omar Seghrouchni nommé, le même jour, président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP).

Là encore, note le journal citant un communiqué du cabinet royal, le souverain a donné ses orientations pour que la CNDP renforce ses dispositifs et ses moyens afin d’accompagner les évolutions technologiques et juridiques, pour une meilleure protection des droits des citoyens et leurs données à caractère personnel.

La CNDP, rappelle le journal est composée, outre son président, de six membres nommés par le roi, sur proposition du chef du gouvernement et des présidents des deux chambres du Parlement, observe le quotidien.

Omar Seghrouchni, membre de la CNDP depuis 2010, n’est pas un novice dans le domaine. Il a déjà dirigé, note Al Ahdath Al Maghibia, le Laboratoire d’informatique de l’Institut supérieur d’électronique de Paris (ISEP).

Il a également occupé plusieurs postes à responsabilité et de management au sein de grands cabinets et sociétés dans le domaine du conseil et de l’architecture des systèmes d’information. De même qu’il a piloté plusieurs grands projets de transformations numériques, aussi bien dans le secteur privé que le secteur public, en France et au Maroc.

Par Amyne Asmlal
Le 18/11/2018 à 19h31