MUR: le couple Nejjar-Benhammad remplacé par Aziza Bekkali et Aous Remmal

Abderrahim Cheikhi et son nouveau premier bras droit, Aous Remmal.

Abderrahim Cheikhi et son nouveau premier bras droit, Aous Remmal. . Le360 : M.C. Alaoui

Le Bureau exécutif du Mouvement unicité et réforme a élu ce samedi 27 août Aous Remmal et Aziza Bekkali en remplacement de Omar Benhammad et de Fatima Nejjar, les ex-vice-présidents du MUR limogés après le scandale sexuel qui a défrayé la chronique au Maroc et dans le monde.

Le 27/08/2016 à 17h52

Aous Remmal, 54 ans, inspecteur principal de l'enseignement, et Aziza Bekkali, 54 ans et enseignante, ont été élus respectivement premier vice-président et deuxième vice-président après quatre heures de délibérations, a déclaré à Le360 Abderrahim Chikhi, président du MUR. 

Celui-ci a tenu à souligner que malgré l'incidence négative de l'affaire du couple Benhammad-Nejjar, le MUR a tourné la page en s'engageant dans la prédication et dans la préparation du Majliss achoura (ndlr,Conseil de concertation) dont les travaux sont prévus à là mi-octobre.

Le remplacement du "couple" n'a pas nécessité la tenue d’un Congrès extraordinaire. Leurs remplaçants (ayant pratiquement le même âge que Benhammad et Nejjar) ont été choisis samedi par les deux tiers du Bureau exécutif parmi les vingt membres de cette instance de décision. Le règlement intérieur du MUR accorde au Bureau la possibilité de remplacer des membres limogés.

A noter que l’option du Congrès extraordinaire n’intervient que lorsqu’il est question de la démission, pour quelque motif que ce soit, du président du MUR.

Les deux anciens dirigeants du MUR, bras idéologique du PJD, ont été surpris la semaine dernière par la police dans une voiture garée près d'une plage de Mansouria, non loin de Mohammédia, en "flagrant délit d’adultère".

A rappeler que le procès de Omar et de Fatima s'ouvre le 1er septembre devant le tribunal de première instance de Benslimane.

Suite à ce scandale sexuel, le MUR a décidé de ne pas soutenir le couple Benhammad-Nejjar.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 27/08/2016 à 17h52