MP: Ouzzine fait main basse sur le parti

Mohamed Ouzzine, secrétaire général du Mouvement populaire.

Mohamed Ouzzine, secrétaire général du Mouvement populaire. . DR

Revue de presseKiosque360. L’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohammed Ouzzine, désavoué après le scandale du Mondialito, est désormais seul maître à bord du Mouvement Populaire. Prochain objectif: organiser le conseil national du parti selon ses ambitions.

Le 09/11/2015 à 22h05

Ça chauffe toujours au sein du Mouvement populaire (MP). Alors que la justice a interdit au mouvement réformateur d’organiser un congrès extraordinaire dont le but était de déloger la direction actuelle, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohammed Ouzzine, mis à l'écart après le scandale du Mondialito, a fait main basse sur le parti de l’épi.

De plus, l’actuel secrétaire général du parti, Mohand Laenser, lui a délégué ses prérogatives en raison de ses nouvelles fonctions à la tête de la région de Fès-Meknès. Le gendre de la dame de fer du MP, Halima Assali, est à pied d’œuvre pour réunir le conseil national du Mouvement populaire selon ses ambitions, relaye le quotidien «Al Massae» dans son édition de ce mardi 10 novembre.

S’appuyant sur des sources au secrétariat général du MP, le quotidien précise que «Ouzzine compte inonder le Conseil national prévu le 14 novembre par des éléments qui n’ont même pas assisté au douzième congrès du parti, tenu en juin 2014».

Une manœuvre, selon le quotidien, qui va permettre de «remplacer tous les membres du Conseil national ayant rejoint le mouvement réformateur. Ce dernier avait appelé à un congrès extraordinaire en vue de déloger Laenser, Ouzzine et Assali, avant que la justice ne l’interdise suite à une plainte déposée en référé par Mohand Lanser».

Selon les mêmes sources, ajoute le quotidien, «les nouveaux candidats au Conseil national ont déjà reçu des instructions en vue de se présenter munis d’une copie de la carte d’identité nationale et deux photos d’identité». De même, poursuit le quotidien, des promesses ont été distribuées pour inciter un grand nombre de Harakis à prendre part à ce Conseil national. Toutefois, le mouvement réformateur n’a pas encore baissé les bras et pourrait saisir de nouveau la justice en se référant à l’article 46 des statuts du parti, conclut le quotidien.

Par Mohamed Younsi
Le 09/11/2015 à 22h05