Ministre burkinabais: "Je suis très fier d’avoir fait mes études supérieures au Maroc"

Eric Bougouma, ministre des infrastructures burkinabais

Eric Bougouma, ministre des infrastructures burkinabais . DR

Le 15/04/2018 à 12h45

VidéoLe ministre burkinabè des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Eric Bougouma, a exprimé sa "grande fierté" d’avoir pu poursuivre ses études supérieures au Maroc, qualifiant le Royaume de "pays merveilleux où il est agréable de vivre, voire de s'y installer".

"Je suis très fier d’avoir la chance de poursuivre mes études supérieures dans le Royaume du Maroc de 1993 jusqu’à l’année 2000", a souligné M. Bougouma, dans une allocution lors de la cérémonie d’ouverture, samedi dans la capitale burkinabè, du Salon des études marocaines de Ouagadougou.

En 1995, M. Bougouma a obtenu un certificat universitaire d’études en droit, puis une licence en droit public (1997), avec mention Bien à l’Université Mohammed Ier d'Oujda.

Trois années plus tard, il a décroché un diplôme d’études supérieures approfondies en relations internationales à l’Université Mohammed V - Agdal avec la mention Bien.

Dans son allocution devant les participants à cette manifestation, organisée par l’Association des étudiants burkinabè au Maroc (AEBM) avec le soutien de l’ambassade du Maroc à Ouagadougou, M. Bougouma a salué cette initiative qu’il a qualifiée de "louable" à plus d’un titre, dans la mesure où, a-t-il indiqué, elle permet de jeter la lumière sur le parcours de ses compatriotes ayant pu faire leurs études dans le Royaume.

"Les Ecoles supérieures et les Universités marocaines sont parmi les meilleures" à l’échelle continentale, voire internationale, qui dispensent des cursus et des formations de qualité et de haut-de-gamme, a-t-il fait savoir, appelant les étudiants burkinabè désireux de poursuivre leurs études dans le Royaume à faire preuve d’assiduité, de sens de responsabilité et de sérieux afin qu’ils puissent, à l’issue de leur formation, être au service de leur pays d’origine, comme ce fut son cas.

Dans ce sens, il a formulé le vœu de voir les étudiants burkinabè opter pour des branches et des spécialités en adéquation avec les besoins du marché du travail dans leur pays, soulignant que le "Pays des Hommes intègres" a grand besoin de ces cadres et de ces compétences qualifiées, formés au Maroc, appelés à contribuer ultérieurement au développement de leur patrie.

Il les a, en outre, appelés à consentir davantage d’efforts et à obtenir de meilleures notes dans l’examen du baccalauréat en vue de pouvoir être éligibles à une bourse leur permettant de poursuivre leurs études supérieures au Maroc, dans de bonnes conditions.

A cet effet, M. Bougouma a estimé judicieux de voir l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) augmenter le nombre de bourses accordées aux étudiants burkinabè qui expriment le désir de poursuivre leurs études supérieures dans le Royaume, relevant que la formation et la qualité d’enseignement qu’offrent les Ecoles et Universités marocaines sont de meilleure qualité. "L’avenir d’une Nation est l’éducation et la formation. Il faut donner toutes les chances aux étudiants studieux de pouvoir bénéficier d’une telle opportunité (bourse) pour apporter leur pierre à l’édifice d’un Burkina Faso développé et prospère à travers des projets prometteurs et porteurs grâce à leur formation, compétences et qualifications qu’ils auront acquises au Maroc.

Le Salon des études marocaines de Ouagadougou se poursuit ce dimanche avec des panels au cours desquels étudiants et membres de l’AEBM échangeront, entre autres, sur les modalités d’obtention d’une bourse de l’AMCI et les conditions y relevant dans la perspective d’études supérieures dans les Ecoles et Université marocaines.

Le 15/04/2018 à 12h45