Marrakech: L'Afrique dit "non" aux décès sur les routes

Abdelkader Amara, ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau. 

Abdelkader Amara, ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau.  . DR

La ville de Marrakech organise à partir de demain, dimanche 11 novembre, jusqu’au 13 novembre prochain, le premier Forum ministériel d'Afrique sur la sécurité routière. Cette plateforme est destinée à promouvoir la prise en charge de la sécurité afin d'atteindre les objectifs d'action 2011-2020.

Le 10/11/2018 à 09h54

Cette conférence, à laquelle participeront notamment une trentaine de ministres africains du Transport, se penchera sur un important point, celui relatif à la mise en place d’un observatoire africain de sécurité routière.

Dans une déclaration à Le360, le ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau, Abdelkader Amara a regretté le fait que "l'Afrique enregistre le taux le plus élevé des victimes de la route, soit 26,6 tués pour 100.000 habitants".

Les autres thèmes du forum ont trait à la promotion de la coopération entre pays africains dans le domaine de la sécurité routière, aux échanges entre les opérateurs économiques africains dans ce domaine, l'encouragement des investissements dans les différents secteurs liés à la sécurité routière, et l'incitation à l’intégration des nouvelles technologies dans la gestion et le management de la sécurité routière en Afrique.

Le Maroc, où les routes sont meurtrières, déplore chaque année, 4.000 morts.

Dans les pays en voie de développement, a observé Abdelkader Amara, quelque 90% des décès sont dus aux accidents de la circulation alors qu’ils ne comptent que 54% des véhicules en circulation dans le monde.

En Europe, on enregistre le plus faible nombre de tués sur les routes par habitant, soit 6 tués pour 100.000 habitants.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/11/2018 à 09h54