Maroc-France: Le Quai d'Orsay optimiste

Laurent Fabius, chef de la diplomatie française, aux côtés de Salaheddine Mezouar, ministre marocain des Affaires étrangères.

Laurent Fabius, chef de la diplomatie française, aux côtés de Salaheddine Mezouar, ministre marocain des Affaires étrangères. . DR

La France et le Maroc sont engagés dans un processus de normalisation de leurs relations bilatérales, a affirmé, vendredi, le Quai d'Orsay.

Le 14/03/2014 à 16h07

La France et le Maroc sont engagés dans un processus de normalisation de leurs relations bilatérales, a affirmé, vendredi, le Quai d'Orsay. "Il y a un travail en cours pour surmonter les malentendus" qui entravent les relations maroco-françaises. Le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, a déclaré, vendredi, lors de son point de presse hebdomadaire : "Nous y travaillons très activement". "Nous sommes en train de travailler pour le plein rétablissement de la coopération bilatérale entre la France et le Maroc", a affirmé Romain Nadal.

Contactée par Le360, une source proche du gouvernement a confirmé, vendredi, que les deux pays sont en contact mais sans grande percée. "La coopération judiciaire est toujours suspendue du fait que Rabat n'a toujours pas reçu d'éclaircissements au sujet de l'incident qui avait été à l'origine de la tension", selon la même source. A rappeler que cette crise a été provoquée par la descente, le 20 février, de sept policiers à la résidence de l'ambassadeur du Maroc en France pour transmettre au patron de la DGST, Abdellatif Hammouchi, une convocation à comparaître d’un juge d’instruction pour une affaire de "complicité de torture" présumée.

Cette crise a été également alimentée par des propos attribués par le cinéaste espagnol Javier Bardem à un ambassadeur français. Selon Bardem, le diplomate en poste à New York lui aurait affirmé en 2011 que le Maroc était une "maîtresse avec laquelle on (la France) dort toutes les nuits, dont on n'est pas particulièrement amoureux mais qu'on doit défendre". Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, interrogé récemment à ce sujet, avait assuré que ces propos étaient "contestés par l'ambassadeur en place, qui a des témoins à l'appui".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 14/03/2014 à 16h07