Maroc-Angola: suppression des visas pour les passeports diplomatiques

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. . DR

Un accord relatif à la suppression des visas pour les passeports diplomatiques, de service ou spécial a été signé ce lundi 19 juin à Rabat entre le gouvernement du royaume du Maroc et le gouvernement de la république d'Angola. Un autre accord portant sur les consultations politiques été conclu.

Le 19/06/2017 à 17h06

Les diplomates du royaume du Maroc et de la république d'Angola n'auront désormais plus besoin de visas pour entrer dans le terrirtoire national de l'autre partie contractante. C'est ce qui ressort de l'Accord signé lundi 19 juin à Rabat entre les gouvernements du royaume du Maroc et de la république d'Angola, représentés respectivement par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, et le ministre des Relations extérieures de la république d'Angola, Georges Rebelo Chicoti.

"En vertu de cet Accord, les ressortissants des deux pays titulaires de passeports diplomatiques, de service ou spécial en cours de validité, peuvent entrer dans le territoire national de l'autre partie contractante dispensés de visas, de transit ou de séjour dans ce pays pour une période ne dépassant pas quatre-vingt-dix jours", indique un document de MAECI parvenu à le360.

Par ailleurs, un autre accord a été signé entre les gouvernements des deux pays dans le domaine des consultations politiques. "En vue de renforcer les différents aspects de coopération entre les deux pays, les gouvernements des deux pays ont conclu, le 19 juin 2017, un Accord dans le domaine des consultations politiques", indique le MAECI. Et d'ajouter: "En vertu de cet accord, les deux départements des Affaires étrangères tiendront régulièrement des consultations concernant les relations bilatérales et les questions d'intérêt commun".

S'agissant du conflit du Sahara, l'Angola, par la voix de son ministre des Relations extérieures, s'est engagée à apporter la meilleure contribution possible pour aider à trouver une solution politique au différend.

Par Chakir Alaoui
Le 19/06/2017 à 17h06