Maroc-Algérie: la guerre du “karkoubi” est déclarée

Comprimés de Rivotril (photographie d'illustration). 

Comprimés de Rivotril (photographie d'illustration).  . DR

Revue de presseKiosque360. L’Algérie mène contre le Maroc une guerre d’un nouveau genre en l’inondant de comprimés psychotropes. L’hebdomadaire “Al Watan” dissèque les dessous de cette offensive et avance l’idée d’un mur de séparation avec le voisin de l’Est.

Le 18/11/2015 à 21h33

Depuis qu’ils se sont emparés du pouvoir en Algérie, les militaires n'ont eu de cesse de mener toutes les guerres possibles et imaginables contre le Maroc. Les généraux aux commandes ont essayé, et perdu, la guerre des Sables en 1963. Ils ont ensuite créé et armé le Polisario avant de déclarer également une harassante guerre diplomatique au royaume à coups de “pétrodinars”.

Aujourd’hui, et depuis le début du troisième millénaire, écrit “Al Watan” dans son édition datée du 19 novembre, l’Algérie nous a déclaré une guerre d’un autre genre, celle du «karkoubi», ces centaines de milliers de comprimés psychotropes qui inondent le Maroc à partir de la frontière Est.

Des armes de destruction massiveChiffres à l’appui, “Al Watan” explique qu’il s’agit d’une «guerre totale» qui menace même la paix sociale à travers des «armes de destruction massive». Et ces armes s’appellent Rivotril, un comprimé fabriqué en Algérie et presque exclusivement destiné au Maroc. Ainsi, les statistiques officielles marocaines démontrent que les saisies de «karkoubi» sur la frontière Est sont d’une moyenne annuelle de 300.000 comprimés. L’année 2013 a même enregistré un record de 411.000 unités saisies, alors qu’entre janvier et octobre de l’année en cours, les autorités marocaines ont intercepté 217.000 «karkoubiya» dans la seule région de l’Est.

Dans son dossier, “Al Watan” fait appel à l’analyse de politologues et d’anciens sécuritaires pour faire la lumière sur cette nouvelle guerre. Il rappelle aussi l’histoire du mur de défense marocain et, finalement, émet l’idée d’un autre mur avec le voisin algérien. Cette fois pour barrer la route aux ravageuses “bolat” de toutes les couleurs.

Par Abdeladim Lyoussi
Le 18/11/2015 à 21h33