Listes électorales: le coup de gueule des jeunesses des partis

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Revue de presseKiosque360. A l'approche des prochaines échéances électorales, ce sont cette fois-ci les jeunesses des partis qui rompent le silence pour dénoncer une tentative de réduire et limiter leur contribution à la vie politique du pays.

Le 17/01/2021 à 18h56

Les jeunesses des partis montent au créneau pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme une tentative de nuire à leur participation à la vie politique du pays. Dans un communiqué diffusé à l’issue d’une réunion qui a rassemblé la jeunesse des principaux partis du pays comme le PJD, l’Istiqlal, le MP, l’USFP, elles se sont dites «surprises» des positions exprimées récemment, qui appellent à un renversement des exigences légales et des garanties encadrées pour la participation des jeunes à la vie représentative.

Dans son numéro du lundi 18 janvier, Al Massae rapporte, à ce propos, que les jeunesses des partis s'inquiètent des appels à l’annulation des sièges garantis pour les jeunes. Dans leur communiqué, ajoute la publication, elles considèrent que les remarques soulevées sur la réglementation électorale en général, et sur la liste nationale en particulier, ne justifient pas l’annulation de la représentation des jeunes, mais devraient au contraire constituer une base pour réformer le système électoral national et régir le processus des nominations par les partis de leurs représentants. Ceci devrait s’appuyer, selon les jeunesses signataires du communiqué, sur une volonté des partis à adopter une méthodologie démocratique dans la sélection des candidats pour la liste nationale et de fournir des compétences dignes de représenter la jeunesse marocaine au Parlement.

Al Massae ajoute que, pour les jeunes, l’enjeu aujourd’hui pour les partis est de proposer un dispositif de contrôle qui consoliderait la voie empruntée par un pays comme le Maroc, engagé dans la voie de la démocratisation et de la transition démocratique.

Dans le même sens, les jeunesses des partis appellent, à quelques mois des prochaines échéances électorales prévues en principe courant 2021, à une évaluation juste des résultats des jeunes élus et de l'efficacité du travail parlementaire. Dans ce cadre, le communiqué que relaie Al Massae rappelle que l'expérience a montré que l'intégration des jeunes au Parlement et leur apport qualitatif au travail parlementaire ont contribué positivement aux efforts pour contredire les stéréotypes, qui ont résisté pourtant pendant des décennies, sur le Parlement et le travail parlementaire. Ceci a été possible, selon la même source, grâce à la compétence des jeunes politiques, leur sérieux et leur pleine implication dans l'exercice de leurs fonctions parlementaires, ainsi que leur travail remarquable au sein des commissions parlementaires pour remédier aux problèmes et répondre aux préoccupations des citoyens.

Par Fayza Senhaji
Le 17/01/2021 à 18h56