Les révélations d’Akhannouch sur le Fonds de développement rural

L’intervention de Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI) et ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, devant la commission de contrôle des Finances à la Chambre des représentants, a remporté l’adhésion des députés du Parti de la Justice et du Développement (PJD). Cette adhésion est une victoire politique d’autant plus significative que le sujet abordé concernait la gestion du Fonds de développement rural et des zones montagneuses, qui a toujours constitué la pomme de discorde avec l’ancien chef du gouvernement et secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane.

De même, cette réaction des députés de la Lampe est une réponse politique forte aux attaques qu’avaient orchestrées les brigades électroniques de Benkirane, «Foursane Al Adala», (les chevaliers de la réforme). Selon le quotidien Assabah, qui se fait l’écho de cette information dans son édition de ce jeudi 2 novembre, des députés de la Lampe ont loué l’approche suivie par le ministre de la Colombe dans la gestion de ce Fonds.

En effet, dans son intervention devant la commission, présidée par le député El Adaoui Skalli du PJD, le ministre RNIste a passé en revue, chiffres à l’appui, la stratégie mise en place pour une gestion du Fonds basée sur la bonne gouvernance, l’efficience et l’intégration. Les choses ont donc été mises au clair. De même, le ministre a énuméré les quelques obstacles auxquels ce Fonds était confronté, les problèmes qui y étaient associés, ainsi que les moyens mis en place pour remédier à cette situation et assurer le bon fonctionnement de cette institution, dont la mission et le champ d’intervention s’adaptent aux différentes conjonctures depuis la création du Fonds, en 1994. Ce n’est qu’à partir de 2008 que les crédits du Fonds sont devenus réguliers, enregistrant une augmentation en 2013. En plus de cette régularité des crédits, qui sont d’ailleurs liés aux projets, des progrès significatifs ont suivi en matière de réformes institutionnelles.