Les récentes provocations du Polisario lui vaudront-elles un rappel à l’ordre à l’ONU?

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Revue de presseKiosque 360. Le porte-parole du SG de l’ONU vient de confirmer qu’Antonio Guterres et le Conseil de sécurité ont été informés, preuves à l’appui, par le Maroc des récentes provocations commises par le Polisario dans la zone tampon du Sahara marocain.

Le 13/01/2019 à 23h13

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, s’est exprimé à la fin de la semaine qui vient de s’écouler sur les correspondances qui ont été remises au Conseil de sécurité par le représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies. Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, dans son édition du lundi 14 janvier, Stéphane Dujarric a reconnu que des preuves, confirmées par la MINURSO, ont été présentées par le Maroc au SG de l’ONU, Antonio Guterres, qui les a consignées en vue de leur examen par le Conseil de sécurité lors de sa prochaine session prévue dans les tout prochains jours.

Grâce à des photos parlantes prises par satellite, le Maroc a clairement démontré que le Polisario a bel et bien mené des incursions militaires, les 6, 7 et 8 janvier courant, successivement dans la localité de Mhiriz et les environs d’El Guerguerat plus au sud, soit deux zones tampons du Sahara marocain situées au-delà du mur de défense. A Mhiriz en particulier, les milices du Polisario ont mené des manœuvres et exercices militaires en déplaçant sur place de l’armement lourd. Ils y ont aussi installé ce qu’ils appellent une «institution administrative», en violation des dernières résolutions du Conseil de sécurité.

L’ambassadeur marocain à l’ONU, Omar Hilale, a également attiré l’attention des instances onusiennes sur les contradictions flagrantes dont fait montre le Polisario. En effet, au moment où le mouvement séparatiste sollicite auprès de la communauté internationale l’octroi d’aides humanitaires urgentes, il se permet autant de dépenses militaires à travers des manœuvres provocatrices à l’égard de cette même communauté internationale.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 13/01/2019 à 23h13