Les Istiqlaliens auraient déjà choisi leur prochain secrétaire général

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Revue de presseKiosque360. Nizar Baraka prendra, très probablement, les commandes de l'Istiqlal. Mais le prochain SG du parti aura pour lourde tâche de diriger un Comité exécutif peu homogène et difficile à canaliser.

Le 22/08/2017 à 20h03

La guerre sans merci que se livraient les ténors du parti de l’Istiqlal pour le siège de secrétaire général serait finie. Hamid Chabat, l’actuel SG, serait en train de revoir sa stratégie pour se proposer, une deuxième fois, à ce poste. Mais, pour lui, ce serait déjà une cause perdue.

Après les multiples querelles politiques qui ont opposé les partisans de Hamid Chabat et ceux de Hamdi Ould Errachid pour le fauteuil de SG, il s'agit, à présent, d'assurer la prochaine étape de la course aux sièges du Comité exécutif, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition de ce mercredi 23 août.

D’après une source bien informée au sein du parti, le nombre des candidatures au Comité exécutif s’élèverait à plus de 300 membres. Ce qui dépasse le tiers du total des membres du Conseil national, estimé à 1.000 personnes réparties sur les différentes régions du royaume. Il s’agit là, donc, de la plus importante candidature du Comité exécutif jamais connue par un congrès du parti de l’Istiqlal.

Mandat sous haute tensionLa même source affirme au journal que le candidat attendu au siège de secrétaire général du parti n’est autre que Nizar Baraka. Ce dernier dispose de grandes chances de remporter la course au plus important poste au sein de l’Istiqlal. Il y a cependant un bémol: si jamais Nizar Baraka se retrouve, du jour au lendemain, porté à la direction du parti, il sera confronté à un problème de taille, à savoir un Comité exécutif peu homogène et difficile à canaliser. En gros, «le mandat de Nizar Baraka s'annonce contraignant et fatigant», confie cette source au journal.

Cette situation s’explique, notamment, par le fait que les représentants des régions ne seraient motivés que par l’échange de «coups de pouce», à savoir par l’échange de votes entre les candidats pour obtenir un siège au sein du Comité exécutif. Autrement dit, le but de ces candidats serait de se faire élire coûte que coûte, sans se soucier le moins du monde des compétences des personnes élues.

Par Mouna Qacimi
Le 22/08/2017 à 20h03