Législatives: Nabila Mounib met en garde contre la bipolarité PJD-PAM

Brahim Taougar le360

Revue de presseKiosque360. La secrétaire générale du PSU et coordinatrice de la Fédération de la gauche démocratique, Nabila Mounib, a vivement critiqué la majorité gouvernementale et le pôle de l’opposition conduit par le PAM et a dénoncé le risque de bipolarité entre ces deux pôles.

Le 29/07/2016 à 22h08

Le champ politique national s’agite au fur et à mesure que les élections approchent. Chaque partie tente, tant bien que mal, de présenter une alternative à la situation actuelle.

C’est dans ce sens que la secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU) et coordinatrice de la Fédération de la gauche démocratique, Nabila Mounib, a orienté ses armes, lors d’une rencontre de communication tenue jeudi avec ses militants, au siège de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Fès.

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce week-end des 30 et 31 juillet, la première responsable du PSU a tout d’abord critiqué vivement le gouvernement conduit par le Parti de la Justice et du développement (PJD).

«C’est un gouvernement conservateur politiquement», a-t-elle lancé, avant de s’attaquer à l’opposition, notamment le Parti authenticité et modernité (PAM), qu’elle a qualifiée du «parti du makhzen profond».

Dans ce cadre, la secrétaire générale du PSU a mis en garde les électeurs contre tout projet de bipolarité entre ces deux pôles. «Ce projet de deux pôles montre que le makhzen profond présente ainsi une offre politique calamiteuse et manipulée à la veille des élections législatives», a-t-elle martelé.

Il s’agit d’une bipolarité entre un pôle dirigé par le PJD et ses alliés et un autre conduit par le PAM. Cette approche serait mise en place par l’Etat profond en vue d’affaiblir la gauche et les mouvements progressistes et démocratiques, a-t-elle ajouté, avant de s’en prendre au secrétaire général du PAM, Ilyass El Omari, le qualifiant de «personnage qui n’a pas les aptitudes et les compétences de diriger un gouvernement».

Par Mohamed Younsi
Le 29/07/2016 à 22h08