Législatives 2016: Lachgar et Benabdallah s’accrochent en présence de Hassad

Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS et Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP: le courant ne passe pas.

Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS et Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP: le courant ne passe pas. . DR

Revue de presseKiosque360. Une réunion tenue récemment au ministère de l’Intérieur a failli tourner au vinaigre lorsque les patrons de deux formations politiques se sont mis à échanger accusations et insinuations. Les détails.

Le 01/09/2016 à 19h03

Une réunion a été tenue récemment entre le ministre de l’Intérieur et les secrétaires généraux des partis politiques représentés au Parlement. Dans son édition de ce vendredi 2 septembre, Al Massae rapporte que le lieu de ladite réunion a été le théâtre d’un débat houleux entre Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), et Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS). En cause: la transhumance politique.

Selon le quotidien arabophone, qui s'appuie sur les témoignages de personnes ayant assisté à la réunion, Lachgar a pointé du doigt Benabdallah et son parti. «Il n’est pas normal que des formations politiques accueillent des députés qui changent de couleur partisane à l’approche de la fin de la législature. Ce n’est pas ainsi que doit être gérée la vie politique. C’est une véritable comédie», lui a ainsi lancé le SG du parti de la Rose. Offusqué, Benabdallah lui a répondu, acerbe : «Nous sommes un parti qui respecte la loi et les institutions. Et si quelqu’un estime que notre parti a enfreint la loi, qu’il s’adresse à la justice et qu’il cesse de nous donner des leçons».

«La réponse du patron du parti du Livre n’a pas été du goût de Lachgar. Le ton est ainsi monté d’un cran, ajoute Al Massae. Et la situation aurait certainement pris une tournure surprenante si le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassand n’était pas intervenu pour calmer les esprits».

Par ailleurs, des leaders du Rassemblement national des indépendants (RNI), Mohamed Boussaid, Anis Birou et Rachid Talbi Alami ont pris part à la réunion avec le ministre de l’Intérieur. Ce qui a suscité l’étonnement, rapporte la publication qui ajoute que «Alami aurait dû s’abstenir d’y prendre part vu qu’il est président de la Chambre des représentants».

Par Khalid Mesfioui
Le 01/09/2016 à 19h03