Législation: le Conseil de la Jeunesse verra bientôt le jour

Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).

Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH). . DR

Revue de presseKiosque360. Le Conseil consultatif de la Jeunesse et de l’action associative s'apprête à voir le jour. La deuxième Chambre du Parlement compte le renvoyer en seconde lecture, après les recommandations du CNDH. Les détails.

Le 19/11/2017 à 23h16

Les effets du discours du roi, à l'occasion de l’ouverture de l’actuelle année législative, commencent à se faire sentir. Pour rappel, le souverain avait recommandé l’élaboration d’une politique intégrée en faveur de la jeunesse.

Al Ahdath, dans sa livraison datée de ce lundi 20 novembre, affirme que la deuxième Chambre du Parlement (Conseillers) a accéléré l’adoption du projet de loi 89-15 relatif au Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative.En effet, les sénateurs ont jusqu'au lundi 20 novembre pour déposer leurs amendements concernant ce projet de loi avec, comme autre deadline, mercredi prochain pour voter ledit projet et le renvoyer à la Chambre des représentants pour une deuxième lecture.

Les amendements devront être déposés auprès de la commission permenante des affaires culturelles et sociales.Al Ahdath rappelle que ce projet de loi avait fait l’objet d’un rapport du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), sollicité par les Conseillers le 8 novembre dernier.

Dans un rapport contenant essentiellement une dizaine de recommandations, le CNDH donne une définition des jeunes (15 à 40 ans) et préconise une approche basée à la fois sur le genre et l’égalité.

Le CNDH, qui s’est dit soucieux de l’indépendance de l’instance qui sera mise en place, a recommandé de la soustraire à l’influence des autorités publiques. C’est ainsi que le conseil présidé par Driss Yazami a recommandé que les officiels (représentants des départements et services publics) siègent au sein du futur conseil, en tant qu'observateurs, sans droit de vote.

Du reste, le CNDH a plaidé pour une large représentativité n’excluant aucune région, aucune langue, aucune culture. 

Par Moncef El Fassi
Le 19/11/2017 à 23h16