Leadership sécuritaire: 16 mai 2003, le jour où le Maroc a changé d’approche dans la lutte contre le terrorisme

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Revue de presseKiosque360. Le 16 mai 2003 est une date dont on se souvient pour le bilan tragique des attentats de Casablanca. C’est aussi la date où le Maroc a changé d’approche dans la lutte contre le terrorisme, une approche qui fait de lui aujourd’hui un leader régional et international reconnu en la matière. Cet article est une revue de presse d'Assabah.

Le 15/05/2022 à 19h48

Ce lundi, le Maroc célèbre un triste anniversaire, celui des attentats du 16 mai 2003 à Casablanca. Au-delà du bilan tragique de cette soirée-là, cette date marque également le passage du Maroc vers une nouvelle approche sécuritaire qui, 19 ans plus tard, continue de prouver son efficacité. Une approche intégrée, prenant en compte des aspects sociaux, religieux et économiques et qui place l’anticipation des actes terroristes à la tête des objectifs. L’expertise prouvée dans le renseignement sécuritaire en lien avec le terrorisme, qui a accompagné le déploiement de la nouvelle approche, est également un atout dont s’est armé le Maroc pour éviter un nouveau 16 mai. Cett expertise a même été mise à disposition de la lutte internationale contre des organisations comme Daech ou Al Qaeda.

Dans son édition du lundi 16 mai 2022, Assabah revient donc sur les avancées réalisées par le royaume dans sa lutte contre le terrorisme. D’emblée, la publication souligne que l’accueil à Marrakech, la semaine dernière, d’une réunion de la coalition internationale contre Daech, est une preuve du leadership régional et mondial acquis par le Maroc dans cette lutte. Ce leadership, ajoute la même source, est justement le fruit de cette approche sécuritaire du Maroc mise en place depuis les attentats du 16 mai 2003 et qui lui permet d’anticiper même les changements structurels que vivent les organisations terroristes comme Daech.

Pour preuve de la place acquise par le royaume grâce à cette approche dans l’échiquier mondial de la lutte contre le terrorisme, Assabah donne l’exemple du Dialogue stratégique entre le Maroc et le Royaume-Uni organisé en décembre 2021. A son terme, rappelle la même source, le Royaume-Uni a salué la contribution du Maroc aux efforts régionaux et internationaux de lutte contre le terrorisme. Une reconnaissance qui n’est pas un fait isolé puisque plusieurs autres pays n’hésitent pas, à chaque fois qu’ils en ont l’occasion, à faire de même.

Sur un autre registre, le succès de l’approche sécuritaire du royaume est également le fruit d’une unification réussie de deux pôles distincts. Assabah parle ici du pôle du renseignement civil et de celui de la sûreté nationale. Une réussite acquise également grâce à un homme placé à la tête de ces deux pôles, et chez qui on retrouve les qualités professionnelles nécessaires pour assurer un tel défi. Sous la houlette d’Abdellatif Hammouchi, puisque c’est de lui que parle le quotidien, les services de sécurité ont réussi, ces dernières années, à mettre hors d’état de nuire un nombre incalculable de cellules terroristes, aidé en cela par la mise en place du bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), devenu un véritable cauchemar pour ces cellules. Avec sa création, rappelle aussi Assabah, le Maroc s’est doté d’un organisme spécial, doté de grandes compétences pour mener les enquêtes et les missions de terrain, au point qu'on le compare souvent aux plus grands organismes internationaux opérant dans ce domaine. D’ailleurs, le BCIJ est aujourd’hui encore souvent sollicité dans des opérations communes menées par le Maroc avec ses partenaires européens, et plus globalement mondiaux.

Par Fayza Senhaji
Le 15/05/2022 à 19h48