Le wali Khalid Safir souhaite une «nouvelle race d’élus» pour Casablanca

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Khalid Safir, le wali du Grand Casablanca, aimerait voir émerger une «nouvelle race d’élus». Ces propos, exprimés devant les étudiants d'HEM, seraient-ils annonciateurs d'un assainissement du fichier électoral ?

Le 06/04/2015 à 15h15

Une «nouvelle race d’élus» devrait émerger à Casablanca pour gérer les affaires de la Métropole. Tel est le vœu formulé jeudi dernier par le wali du grand Casablanca, Khalid Safir, devant un parterre d'étudiants et de chercheurs de l’Institut HEM. C’est dire combien le wali —qui est par ailleurs l’ordonnateur de deux instances-élues, conseil de la région du grand Casablanca (110 élus) et l’assemblée préfectorale (32 élus) et qui assure la tutelle sur le conseil de la ville (147 élus)— n’est pas satisfait de la gestion de ces élus ou plus exactement de la majorité d’entre eux. Pourtant, il doit encore cohabiter avec eux pour mettre en œuvre son plan des priorités lancé juste après sa nomination en octobre 2013 et son plan stratégique du développement de la Métropole 2015-2020 qu’il a présenté devant les étudiants de l’Institut HEM. Les propos du wali laissent entendre qu’un assainissement du fichier électoral est en vue pour baliser la voie à de nouvelles élites capables de hisser la barre très haut et assurer une gestion efficiente des affaires de la métropole.

Par Khalid Mesfioui
Le 06/04/2015 à 15h15