Le sahraoui fauché par un tir d’une patrouille des FAR avait violé le territoire marocain

Une troupe des Forces armées royales avec en médaillon le défunt Chamad Ould Jouly, à l'origine de l'incident de tir.

Une troupe des Forces armées royales avec en médaillon le défunt Chamad Ould Jouly, à l'origine de l'incident de tir. . DR

Chamad Ould Jouly, sahraoui originaire de Tindouf, se trouvait à 300 mètres de la ceinture de sécurité marocaine quand il a été pris à partie dimanche dernier par une patrouille des Forces armées royales. Sa dépouille a été remise, hier lundi, à sa famille.

Le 01/03/2016 à 14h50

La machine de propagande séparatiste tente une nouvelle fois de récupérer la mort du sahraoui Chamad Ould Jouly, dimanche 28 février à Mijek, localité marocaine évacuée par les FAR au lendemain de l’accord de cessez-le-feu conclu le 15 octobre 1991 mais présentée mensongèrement par le Polisario comme étant un «territoire libéré» !

Selon des sites séparatistes, Mohamed Abdelaziz aurait même saisi par lettre le SG de l’ONU, Ban ki-Moon, pour protester contre une présumée «violation de l’accord de cessez-le-feu».

Une allégation démentie par les faits, ceux-là mêmes qui sont relayés par les sites séparatistes. En effet, selon «Al Mostakbal sahraoui», qu’on ne vous présente plus, confirme bel et bien que le défunt se trouvait à 300 mètres de la ceinture de sécurité quand il a été pris à partie par une patrouille des forces armées royales.

Alors, qu’est venu chercher un civil à quelques encablures de la ceinture de sécurité des FAR sachant que la zone en question est militarisée ? La thèse avancée par la propagande séparatiste indique, faussement, que l’intéressé voulait récupérer son troupeau de chameau qui se serait hasardé du côté de la ceinture de sécurité !

Mais voilà, pourquoi a-t-il été pris pour cible lui-même et non pas ses employés, des chameliers qui se trouvaient avec lui au moment de l’incident ?

A toutes fins utiles, il faut bien noter que les actes de harcèlement à l’encontre des troupes des FAR stationnées derrière la ceinture sont légion. Et à chaque fois, nos soldats font preuve de sagesse et de patience. Mais là, l’intéressé se trouvait à 300 mètres de la ceinture de sécurité ! D’où la riposte de la patrouille des FAR.

Une provocation qui ne devait pas se dérouler impunément, autant que grossière imposture polisarienne des «territoires libérés» !

Par Ziad Alami
Le 01/03/2016 à 14h50