Le parti de feu Zaidi est de retour

Les partisans d'Ahmed Zaidi, député de l'USFP décédé en 2014, ont enfin leur formation politique.

Les partisans d'Ahmed Zaidi, député de l'USFP décédé en 2014, ont enfin leur formation politique. . DR

Revue de presseKiosque360. Après le refus de l’Intérieur de reconnaître l’Alternative démocratique, les amis de feu Ahmed Zaidi reviennent à la charge avec l’Alternative progressiste. Ils viennent de recevoir le récépissé de création du nouveau parti.

Le 23/02/2018 à 22h13

Les camarades de feu Ahmed Zaidi, ancien dirigeant de l’USFP, ont pu finalement obtenir le feu vert pour lancer leur propre parti. En effet, d’après le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son numéro des 24 et 25 février, le ministère de l’Intérieur vient de remettre le récépissé de création du parti de «l’Alternative progressiste» au promoteur de cette énième formation issue d’une scission de l’USFP.

L’Intérieur, qui assure la tutelle des partis politiques, avait, rappelle le journal, déjà refusé de donner son aval à la création de ce parti, initié par les mêmes personnes. Les membres du courant de feu Ahmed Zaidi, qui ont décidé de claquer la porte de l’USFP au lendemain de l’avant-dernier congrès, à l’issue duquel Driss Lachgar a été élu premier secrétaire, ont déjà tenté de créer leur propre formation à la veille des élections législatives du 7 octobre 2016.

Un comité préparatoire avait ainsi été mis en place et un congrès constitutif avait été organisé, au terme duquel Ali Elyazghi, fils cadet de l’ancien premier secrétaire de l’USFP Mohamed Elyazghi et ancien patron de la jeunesse ittihadie, a été porté à la tête de la nouvelle formation.

C’était, rappelons-le, le 7 avril 2016, à Mohammedia. Quelque 1.200 membres fondateurs, dont la majorité est issue des rangs de l’USFP, avaient assisté à ce congrès, qui s’était tenu au théâtre de la ville, au nom hautement symbolique d’Abderrahim Bouabid. Cependant, le parti de l’Alternative démocratique n’avait pas survécu, faute de récépissé définitif de création délivré par le ministère de l’Intérieur. Malgré cette objection, les initiateurs du projet n’ont pas baissé les bras. Ils sont revenus à la charge dernièrement en montant un nouveau dossier sous un nouveau nom. Le dossier a été déposé début janvier au ministère de l’Intérieur qui vient de lui donner son feu vert. Les initiateurs du projet, affirme Akhbar Al Yaoum, disposent d’un délai de six mois pour organiser le congrès constitutif du nouveau parti.

Par Amyne Asmlal
Le 23/02/2018 à 22h13