Le Maroc compte augmenter le budget de la Défense

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Revue de presseKiosque. Le projet de loi de Finances 2019 prévoit une augmentation du compte spécial réservé aux achats et réparations des équipements des FAR. De même, la masse salariale des fonctionnaires et auxiliaires de l’administration de la Défense devrait être revue à la hausse.

Le 22/10/2018 à 20h06

Juste avant l’approbation par le Conseil des ministres, il y a quelques semaines, du projet de loi relatif au service militaire, le gouvernement a procédé à l’augmentation du budget alloué au compte spécial intitulé «Achats et réparations des équipements des Forces armées royales». Le projet de loi de Finances 2019 lui a ainsi attribué une enveloppe de 96,731milliards de dirhams, contre 84,264 milliards de dirhams en 2018. L’article 48 du projet de loi de Finances indique que ces crédits concernent «les dépenses réservées au ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’administration de la Défense nationale. Un budget que le ministre doit engager d’avance au cours de l’année budgétaire 2019 pour qu'il puisse être affecté, en 2020, au compte «Achats et réparations des équipements des Forces armées royales».

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mardi 23 octobre, que la loi de Finances prévoit également une augmentation de 400 millions de dirhams des salaires des fonctionnaires et auxiliaires de l’administration de la Défense. Du coup, la masse salariale passera de quelque 23,925 milliards de dirhams en 2018 à environ 24,330 milliards de dirhams en 2019. De même, le budget alloué aux dépenses diverses atteindra 6,051 milliards de dirhams, contre 5,871 milliards de dirhams en 2018.

Le projet de loi de Finances prévoit la création de 9.000 postes en 2019 contre 4.000 en 2018, soit une augmentation de 60%. L’augmentation du budget de l’administration de la Défense est liée à la réinstauration du service militaire, qui entrera en vigueur vers la fin de l’année prochaine. Une décision qui a été prise par le gouvernement, en application des instructions du roi Mohammed VI, chef Suprême et chef d’État-Major général des Forces armées royales.

Par Samir Hilmi
Le 22/10/2018 à 20h06