Le maire PJDiste de Casablanca au coeur d’un nouveau scandale

Abdelaziz El Omari, maire de Casablanca. 

Abdelaziz El Omari, maire de Casablanca.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le maire de Casablanca a mis à la disposition de la Fondation Mohammed V pour la solidarité un terrain déjà vendu! Détails.

Le 10/12/2018 à 23h42

Les semaines semblent se suivre et se ressembler pour le maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari. Sa gestion calamiteuse a plongé la capitale économique du royaume dans un vrai chaos. 

Entre les retards de livraison des projets, les ordures qui s’entassent ou encore l’anarchie des transports marquée par les embouteillages monstrueux et le manque de transports en commun, la ville blanche n’est plus que l’ombre d’elle-même. Et malheureusement, ce n’est pas tout. En effet, le quotidien Assabah, dans sa livraison de ce mardi 11 décembre, nous apprend que le maire islamisme est au coeur d’un nouveau scandale. 

Ainsi, la ville a mis à la disposition de la Fondation Mohammed V pour la solidarité un terrain, dans l’arrondissement d’Anfa, destiné à accueillir un centre de formation dans le domaine de l’hôtellerie. Les travaux ont d'ailleurs été lancés, en mars 2017, par le roi Mohammed VI.Or, ce terrain avait déjà été vendu par le conseil de la ville pour le prix de 50 millions de dirhams!

Assabah révèle que Mustapha Ben Sahli a remporté l’appel d’offre lancé par le conseil de la ville de Casablanca, majoritairement constitué d'élus du PJD.

Toujours selon le quotidien casablancais, le bénéficiaire du terrain aurait payé l’équivalant de 50% de la transaction. Il ne devait payer le reste qu’après la fin des travaux de réaménagement du lotissement en question, comme stipulé dans le cahier des charges. Cependant, le conseil de la ville n’a lancé aucun chantier. 

Mustapha Ben Sahli s’est alors tourné vers la justice qui lui a octroyé le droit de saisie du terrain jusqu’à l’obtention de sa créance. C’est là qu’il découvre que les travaux de construction du centre de formation hôtellerie étaient déjà lancés. 

C’est la définition même de la gestion hasardeuse. N’est-ce pas monsieur le maire?

Par Khalil Ibrahimi
Le 10/12/2018 à 23h42