Le Conseil national du PJD apporte, enfin, son soutien au gouvernement El Othmani

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Saâd-Eddine El Othmani et les ministres PJDIstes sont soulagés. Le Conseil national du parti, sous l'impulsion de Abdelilah Benkirane, leur a apporté son "ferme soutien". Une décision à même d'atténuer les divergences internes.

Le 17/07/2017 à 12h07

Dans un communiqué publié dimanche 16 juillet, le Conseil national du Parti de la justice et du développement (PJD), réuni samedi en session extraordinaire, affirme dans l'une des six recommandations qu'il accorde "son appui et son soutien au gouvernement".

"Le conseil insiste sur l'engagement du parti à soutenir le gouvernement afin qu'il réussisse sa mission et réponde aux engagements pris auprès des citoyens", selon le communiqué diffusé 24 heures après la réunion du parlement du PJD. Ce dernier a aussi invité le parti à "dépasser les événements" consécutifs aux élections législatives du 7 octobre 2016, allusion faite au blocage et à l'échec de Benkirane de former un gouvernement.

Le conseil a exprimé son vif mécontentent face "à des indices négatifs entravant le processus démocratique dans notre pays (...) notamment l'affaiblissement des partis politiques".

A propos d'Al Hoceima, le PJD estime que les causes profondes de la crise reviennent à "l'ingérence de l'administration" dans le processus électoral. Pour résoudre les problèmes de cette ville, les PJDistes proposent "une approche globale visant à résoudre leurs causes et les éléments qui les ont créés".

Le Conseil national du PJD met en garde contre toute violation du droit à "manifester pacifiquement" comme il dénonce vigoureusement les violences commises à l'encontre des forces de l'ordre". Au sujet de la récente vidéo de Nasser Zefzafi, le PJD condamne sa diffusion.

Le Conseil national a conclu en dénonçant le "verdict sévère" qui vient de frapper cinq militants PJDistes poursuivis dans l’affaire de l’apologie de l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie. Placés en détention depuis 7 mois, ces derniers ont été condamnés cette semaine à un an de prison ferme par le tribunal antiterroriste de Salé.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 17/07/2017 à 12h07