Le Conseil de sécurité de l'ONU examine le dossier du Sahara

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Revue de presseKiosque360. Sous la pression du lobby des séparatistes conduit par l'Algérie et l'Uruguay, le Conseil de sécurité de l'ONU examine, ce mercredi, à huis clos, le dossier du Sahara, un point qui ne figurait pourtant pas au calendrier mensuel de cette instance onusienne.

Le 21/02/2017 à 23h09

Cette réunion n'était pas prévue dans l'agenda du mois de février du Conseil de sécurité, dans lequel l'Uruguay, membre non permanent de ce Conseil, a fait en sorte d'inscrire lq question du Sahara. Il s'agit, pour les séparatistes à la solde d'Alger, d'une façon de cacher leur désarroi après la cinglante déconvenue infligée par le retour du Maroc au sein de l'Union africaine. Al Alam rapporte ainsi, dans son édition de ce mercredi 22 février, que le lobby séparatiste s'est mobilisé pour anticiper "d'importants changements à la tête de la Direction de l'ONU".

En effet, les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc battent de l'aile, notamment depuis que l'Union européenne a confirmé la légitimité des divers accords de coopération avec le royaume. "Le lobby séparatiste craint ainsi l'imminent mouvement de nomination de nouveaux responsables onusiens, en remplacement de ceux qui les soutenaient", estime Al Alam. La tactique des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, ajoute l'organe officiel du Parti de l'Istiqlal, vise ainsi à forcer la main du royaume pour le pousser à lever ses réserves au sujet de la MINURSO "en acceptant le retour rapide et sans condition de la totalité de ses composantes civile et militaire".

"Malgré les pressions, tous les indices montrent que la balance penchera du côté du Maroc", souligne cependant le quotidien, observant que le nouveau secrétaire général de l'ONU, Antonio Guteress, n'est pas prêt à consentir plus de dépenses pour les missions de maintien de la sécurité de par le monde. "Pragmatique et averti concernant le conflit artificiel du Sahara, il refuse de lier cette question à des calculs dépassant les limites encadrant, jusqu'ici ,les décisions du Conseil de sécurité". Il apparait que "les tentatives de l'Algérie et de ceux qui opèrent dans son espace sont vouées à l'échec", conclut le quotidien qui ajoute que cette agitation vise à rompre l'isolement des dirigeants de Rabouni, allusion faite au siège du Polisario à Tindouf, dans le sud-ouest algérien.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 21/02/2017 à 23h09