Le Congrès du RNI va-t-il retarder la formation du prochain gouvernement?

Les projecteurs seront braqués sur les travaux du Congrès extraordinaire du Rassemblement national des indépendants (RNI), qui se tiendra à Bouznika, ce samedi 29 octobre. En effet, l’ordre du jour de cette Assemblée générale extraordinaire s’articule autour de l’élection d’un successeur à Salaheddine Mezouar qui a démissionné.

La participation ou non au prochain gouvernement ne sera pas abordée puisqu’elle ne figure pas sur la table des négociations des congressistes du parti fondé par Ahmed Osman. De plus, selon les statuts du parti de la Colombe, cette décision relève des prérogatives du Conseil national qui ne se réunira que dans quinze jours après le Congrès, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce vendredi 28 octobre.

Cependant, précise le quotidien, le Congrès reste une instance souveraine dans ses décisions. Et du coup, le Conseil national pourrait, à l’unanimité de ses membres, déléguer au futur président le pouvoir de mener les tractations avec le Chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, dès le lendemain du Congrès.

Cette formule est de nature à débloquer la situation et permettra au futur président du RNI de rencontrer le Chef de gouvernement nommé en vue de négocier pour le parti de la Colombe pour rejoindre éventuellement le prochain gouvernement, fait remarquer le quotidien arabophone.

Petite précision: l’article est illustré avec une photo de Aziz Akhannouch. Comme pour dire que c’est ce dernier qui prendra les commandes du parti de la Colombe et mènera les négociations avec le Chef de gouvernement désigné.