La réponse cinglante du chef de la diplomatie de l'UE aux manœuvres anti-marocaines de l’Algérie

Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-président de la Commission européenne et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères. 

Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-président de la Commission européenne et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, vient de mettre un holà à l’usage mensonger de son nom dans la propagande anti-marocaine de l’Algérie.

Le 14/08/2020 à 15h20

Le chef de la diplomatie européenne a enfin découvert le pot aux roses. Celui qui sous-tend les actions insidieuses qui ont amené l’Algérie à rameuter les rares parlementaires européens à sa solde en vue d’inonder de questions Josep Borrell sur un seul sujet: le Sahara marocain.

Dans son édition du vendredi 14 août, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que Josep Borrell, ayant compris les tentatives de le piéger dans la nasse de l’agenda algérien à travers des questions peu à propos et inchangées de certains députés européens, a finalement mis les points sur les «i».

Il a d’abord éclairé la lanterne de ces députés en leur rappelant que le Maroc et l’Union européenne sont liés par de nombreux accords, dont le dernier en date n’est autre que l’Accord du 19 juillet 2019. Cet accord, comme le précise Borell, reconnait la souveraineté douanière du Maroc sur l’ensemble de son territoire, ce qui signifie que l’Union européenne ne fait pas de distinguo entre les produits marocains qu’ils viennent du nord du pays ou de ses provinces sahariennes. Ce qui intéresse l’UE, et qu’elle évalue régulièrement, ce sont les effets de ces accords sur le développement durable des pays partenaires, explique Al Ahdath.

De même, Borell a rappelé le nouveau protocole signé le 4 mars 2019 entre l’UE et le Maroc et qui porte sur la pêche durable. Ce protocole est évalué à travers des réunions régulières entre les deux parties et fait l’objet de rapports réguliers de la part d’une Commission mixte.

Al Ahdath rapporte aussi que Borell, pour mieux montrer que l’Union européenne et le Maroc entretiennent des relations transparentes, a précisé aux députés européens que les deux partenaires ont décidé d’un commun accord d’impliquer les populations des zones agricoles et de pêcheries pour qu’elles puissent profiter elles aussi des retombées directes de ces accords. Ces derniers sont parfaitement conformes, selon lui, aux décisions et résolutions du Conseil de sécurité qui s'active à trouver une solution politique acceptée par toutes les parties.

Al Ahdath rappelle enfin que ces derniers temps, l’Algérie, et dans le seul but de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc, n’a cessé de manipuler des ONG, des médias et certains députés européens en vue de maintenir en vie un conflit artificiel qu'elle a créé de toute pièce.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 14/08/2020 à 15h20