La Koutla, un allié stratégique pour Saâdedddine El Othmani

Pour Saâdeddine El Othmani, président du Conseil national du Parti Justice et développement (PJD), la réussite de la participation du Parti du Progrès et du socialisme à l’actuel gouvernement aura un impact sur les alliances du PJD. «Les positions prises par les camarades de Mohamed Nabil Benadallah, secrétaire général du PPS, donnent un avantage à la Koutla sur l’échiquier des alliances du parti qui remportera les prochaines élections», rapporte Assabah dans son édition de ce mardi 29 mars. Dans une interview accordée au quotidien, El Othmani précise que son parti n’a reçu aucune invitation ou appel téléphonique direct dans ce sens.

C’est pourquoi, poursuit-il, les différentes instances du parti n’ont jamais discuté le sujet. Ceci dit, le PJD reste ouvert à toutes les propositions. «Il insiste sur le fait que le PJD n’a aucun problème à travailler en collaboration ou à s’allier à d’autres partis et acteurs politiques qui partagent les mêmes principes et valeurs», souligne ainsi le journal. Pour exemple, El Othmani cite la collaboration réussie avec le PPS, depuis quatre ans.

De leur côté, les relations du PJD avec l’Istiqlal semblent plus calmes. Le parti de la Balance a adopté un nouveau langage face au PJD. «Il n’y a rien qui justifie une divergence entre les deux partis», précise El Othmani, tout en rappelant ses liens spécifiques avec l’Istiqlal et ceux qu’avait son père, Mhamed El Othmani, avec Allal El Fassi.

Par ailleurs, selon le président du Conseil national du PJD, le report du 8e Congrès national du PJD n’avait en aucun cas pour objectif de permettre un renouvellement du mandat de Abdelilah Benkirane. «Sa tenue à ce moment précis aurait perturbé les préparatifs du parti aux prochaines élections législatives», relève le journal.

De manière générale, l’ambiance reste positive au sein du PJD, d'après les propos d’El Othmani. «Les militants du PJD se préparent à la nouvelle étape avec enthousiasme. Le président du Conseil national l’a remarqué lors de ses multiples visites dans les villes et les zones rurales», rapporte Assabah.