La Gendarmerie aide l'Espagne à démanteler un trafic d'animaux rares impliquant de riches Marocains

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Revue de presseKiosque360. De riches Marocains sont tombés dans le piège de l’acquisition d’oiseaux rares, dont de précieux perroquets, pour blanchir de l’argent. Grâce à l’apport de la Gendarmerie royale, le réseau qui opérait dans ce trafic a été démantelé en Espagne.

Le 22/07/2020 à 15h34

Les autorités espagnoles sont reconnaissantes envers la Gendarmerie royale et elles l’ont bien fait savoir. C’est en effet grâce à elle qu’un vaste réseau de trafic d’oiseaux rares a été démantelé. Quelque 23 personnes ont également été arrêtées en Espagne. Elles sont accusées de contrebande, arnaque et blanchiment d’argent, nous apprend Assabah dans son édition du mercredi 22 juillet.

Dans un communiqué, la Guardia Civil espagnole explique que le rôle de la Gendarmerie royale a été essentiel dans le démantèlement de ce réseau qui opérait dans le trafic d’oiseaux rares, notamment de perroquets. La Gendarmerie a pu retracer le parcours de ce trafic. Le chef de la bande, qui travaille au sein d’une agence de voyages, masquait ces opérations clandestines. Il cachait les oiseaux rares à bord d’autocars de transport international. 

Sur la base de ces informations, la Guardia Civil a pu mettre la main sur le chef de ce réseau, ainsi que sur 22 autres individus. Les perquisitions menées ont abouti à la saisie de 280 oiseaux, d'une valeur de 550.000 euros. Le réseau planifiait de les écouler aussi bien au Maroc qu’en Espagne.

Les premières révélations indiquent que les membres de ce réseau s’activent depuis plus de cinq ans. Les gains amassés s’élèvent à plusieurs millions de dirhams.

Comme leur chef, plusieurs membres de ce réseau opéraient officiellement dans le secteur touristique, ce qui facilitait leur trafic. Et plusieurs fortunes marocaines sont tombées dans le piège de ce blanchiment d’argent. 

Les autorités espagnoles ont recensé quelque 20 opérations réussies de ce réseau, sachant que celui-ci a arnaqué plusieurs victimes puisqu'il proposait ces oiseaux à la vente sur internet et se faisait payer sans jamais livrer ses «clients».

Mieux encore, le réseau en question a tenté de se diversifier en proposant d’autres espèces animalières, dont des poissons et des reptiles rares, et ce sur demande des futurs acquéreurs.

Par Khalil Ibrahimi
Le 22/07/2020 à 15h34