La fusion entre l'UMT et une partie de la FDT se concrétise

Abderrahmane Azzouzi, patron de l'aile de la FDT qui vient de rejoindre l'UMT pour les élections paritaires.

Abderrahmane Azzouzi, patron de l'aile de la FDT qui vient de rejoindre l'UMT pour les élections paritaires. . DR

Revue de presseKiosque360. Les signes d’une fusion entre l’Union marocaine du travail (UMT) et la Fédération démocratique du travail (FDT-aile Azzouzi) se font sentir. Une liste unifiée vient d’être présentée pour les prochaines élections des Commissions paritaires.

Le 07/05/2015 à 22h02

Le courant Abderrahmane Azzouzi au sein du syndicat national de l’Enseignement, affilié à la FDT, a présenté une liste unifiée avec la Fédération nationale de l’enseignement (UMT). Cette liste commune entrera en lice lors des élections des Commissions paritaires prévues le 3 juin prochain, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison de ce vendredi 8 mai.

Cette décision a été prise au cours d’une réunion tenue mardi au siège de l’UMT à Casablanca. La réunion a constitué une première étape du processus de fusion enclenché par les directions des deux Centrales syndicales, écrit la publication. Selon le journal, la décision de fusion a ainsi mis fin au débat suscité dernièrement. La question était de savoir sous quelle bannière vont se présenter les candidats de la FDT-aile Azzouzi après avoir réintégrés le syndicat de Miloudi Moukharek. Peu avant la tenue de la réunion, les membres de la FDT avaient proposé de se présenter aux élections sous les couleurs de la Fédération avant d’opter pour une liste commune placée sous l’égide de l’UMT, avance le quotidien.

Contacté par Assabah, Mohamed Janoubi, membre du Bureau exécutif de la Fédération nationale de l’enseignement n’a pas caché sa satisfaction quant aux conclusions de la réunion tenue avec le courant de Azzouzi. Selon lui, le secteur de l’enseignement constitue la première consécration de la fusion entre les deux Centrales syndicales, ajoutant que cette décision englobera d’autres secteurs à l’avenir. Et de poursuivre que la décision de fusion a été accueillie favorablement par toutes les parties. «Il s’agit d’une initiative positive pour le paysage syndical qui souffre de dissidence et de division à l’instar de la situation qui prévalent dans les arcanes des syndicats des chefs d’entreprises et de l’administration», a-t-il estimé. La décision d’établir une liste commune a eu un impact positif sur de nombreux acteurs syndicaux qui n’écartent pas l’éventualité de rejoindre les rangs du syndicat-mère, l’UMT, a insisté le syndicaliste.

Par Samir Chennaoui
Le 07/05/2015 à 22h02