Istiqlal: 100 demandes de "ministrables" sur le bureau de Chabat

Le360

Revue de presseKiosque360. Une guéguerre entre «ministrables» a lieu au sein du Parti de l’Istiqlal où une centaine de candidats se sont déjà déclarés. La tâche sera ardue pour Hamid Chabat, SG du parti, pour les départager.

Le 26/10/2016 à 00h58

Les tractations pour la formation du nouveau gouvernement Benkirane créent des soubresauts au sein des partis qui ont décidé d’y adhérer. Ainsi, une véritable bataille interne autour des «ministrables» a éclaté au sein du PI, dont le SG Hamid Chabat vient de recevoir une centaine de demandes dans ce sens, fait savoir le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 26 octobre

Bien avant que le Conseil national ne tranche sur la question de sa participation au nouveau gouvernement Benkirane, le siège central du parti recevait plusieurs curriculums vitae des cadres du parti. Ces derniers, voulaient profiter du «veto» apposé par les membres du Comité exécutif, proches de Chabat, «face aux vautours du parti qui ont déjà occupé des postes de ministres au nom du PI», écrit l’article.

Mis à l’écart des postes de ministres et des responsabilités au sein des cabinets, les protestataires du parti réclament clairement une répartition équitable de la «tarte» ministérielle, afin que tous les cadres puissent en bénéficier au même titre, rapporte le journal.

Au sein de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), les choses ne sont pas moins houleuses, dans la mesure où les hauts calibres du parti réclament une participation consistante ou un alignement clair avec l’opposition, indique Al Massae. Le journal ajoute que Driss Lachgar, SG du parti de la Rose, a informé le chef de gouvernement de la volonté de l’USFP de chapeauter sept départements, dont trois des plus importants.

Des sources du journal ont indiqué que par cette démarche, Lachgar, qui tire profit de la souplesse du PI pour lever la barre un peu haut, entend régler certains problèmes internes, en satisfaisant les ambitions de certains cadres du parti, prêts à l’abandonner au premier virage.

Par Mustapha Nouri
Le 26/10/2016 à 00h58