Ilyass El Omari: «Nous ne sommes pas en guerre contre Benkirane»

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Revue de presseKiosque360. Les leaders des principaux partis de l’opposition ont rencontré, mardi 7 avril, les chefs de trois principales centrales syndicales. A quelques semaines des manifestations du 1er mai, opposition et syndicats se concertent sur la stratégie à adopter vis-à-vis du gouvernement.

Le 09/04/2015 à 04h10

Les prochaines semaines s’annoncent difficiles sur le plan social, à quelques semaines des traditionnelles manifestations de la Fête du travail. Les chefs des quatre partis de l’opposition parlementaire ont rencontré, mardi 7 avril, les leaders de l’UGTM, de la FDT et de l’ODT, trois centrales syndicales proches de l’opposition, et ce quelques jours après la remise par l’opposition d’un mémorandum aux conseillers royaux, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 9 avril.

La publication arabophone relève par ailleurs que le contenu de la rencontre à laquelle ont pris part Hamid Chabat, Mohammed Abied, Driss Lachgar et Mustapha Bakkoury avec les syndicats n’a pas encore été divulgué. Sans donner de détails, une source au sein de l’opposition a pour sa part déclaré que l’objectif de la réunion était de «coordonner les efforts avec les forces sociales qui partagent les mêmes aspirations que celles de l’opposition».

Contacté par le journal, le vice-président du PAM, Ilyass El Omari, a déclaré que «la rencontre avec les syndicats n’avait en aucun cas pour objectif d’attaquer Benkirane, mais plutôt de discuter d’un certain nombre de dossiers qui concernent le dialogue social». Le numéro 2 du parti du Tracteur a insisté sur le fait que l’opposition n’avait pas pour intention de s’attaquer à Benkirane. «Nous ne sommes pas en guerre. Il y a des divergences et une concurrence normale avec la majorité, mais nous ne sommes pas en guerre pour que l’on parle de trêve», a-t-il déclaré.

Par Marouane Hobballah
Le 09/04/2015 à 04h10