Hammouchi envisage d’interdire l’utilisation des portables à ses agents

Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST.

Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST. . DR

Revue de presseKiosque360. La DGSN reçoit régulièrement des plaintes concernant l’utilisation excessive des téléphones personnels par les policiers pendant leur service. Des postes aussi sensibles que les barrages de police ou les postes-frontières ne sont pas épargnés.

Le 18/03/2017 à 01h24

On ne pourrait, peut-être, plus assister à ce spectacle d’un policier accroché à son téléphone portable complètement absorbé par sa communication alors que les automobilistes, piégés dans un rond-point, improvisent une symphonie de klaxons.

De même que l’on n’assistera certainement plus à cette scène où le policier, les yeux rivés sur son smartphone consulte sagement son profil Facebook, snobant des citoyens qui s’impatientent devant son bureau. C’est que Abdellatif Hammouchi, le patron de la police, envisagerait bien de priver les policiers de l’usage de leurs portables pendant le travail. C’est ce que rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition des 18 et 19 mars.

Selon le journal, le directeur général de la DGSN a reçu des observations et des réclamations faisant état de l’usage excessif des policiers de différents rangs de leurs téléphones mobiles pendant leurs heures de service. Ce qui les empêche de s’acquitter convenablement de leurs missions, affirme une source citée par le journal. 

Et le journal d’affirmer que la DGSN envisage sérieusement d’interdire catégoriquement aux agents de police d’utiliser leur téléphone pendant leurs heures de service, sauf lorsqu’il s’agit de situations d’urgence. En tout cas, estime le journal, le problème est pris très au sérieux et une réflexion a été déjà engagée dans ce sens au sein de la DGSN. Cette interdiction, affirme le journal, devrait concerner aussi bien les fonctionnaires de la police qui travaillent dans les bureaux que les agents déployés sur le terrain.

Ce phénomène touche tout le territoire du royaume et concerne tous les services de la police, même certains services sensibles qui requièrent une mobilisation totale et une attention soutenues des agents qui y sont affectés. C’est le cas notamment des barrages aux postes-frontières et des ronds-points dans les grandes villes qui n’échappent d’ailleurs pas à ce phénomène.

Par Amyne Asmlal
Le 18/03/2017 à 01h24