Gros scandale de corruption à l'ONU: quand les collaborateurs de Guterres roulent pour le séparatisme

Antonio Guterres, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies. 

Antonio Guterres, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies.  . DR

Un «groupe de travail» relevant de l’ONU a perçu un pot-de-vin de 150.000 euros de la part du gouvernement autonome de la Catalogne, en contrepartie d’un «rapport» très favorable à «la cause indépendantiste catalane». Décryptage.

Le 17/02/2020 à 12h06

On en sait un peu plus sur le traitement onusien des problématiques qui secouent le monde, notamment la question particulièrement sensible du séparatisme. Tenez, un groupe de travail de l’ONU a perçu en 2019 un pot-de-vin de 150.000 euros pour rendre «un avis» très favorable à «la cause» des indépendantistes de la Catalogne, qualifiés de «détenus politiques» par les experts du «Gadget» qui ont exigé du gouvernement fédéral espagnol «leur libération immédiate», voire leur "indemnisation"! 

Le montant du pot-de-vin a été transféré aux collaborateurs de l’ONU par le gouvernement catalan autonome, via «l’agence catalane pour la coopération», pour pondre ce rapport où ils avaient qualifié d'«arbitraires» les conditions de détention des indépendantistes catalans, entre autres Jordi Sanchez et Jordi Cuixart, Oriol Junqueras!

"Si le Royaume d'Espagne ne se conforme pas, il violera le droit international", avait décrété ledit Groupe de travail, suscitant alors une vive protestation du MAE espagnol, Josep Borrel, qui avait fustigé, dans une lettre au Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, «certaines collusions ou corrélations» au sein dudit groupe onusien, pour rendre un «avis» tendancieux envers le gouvernement fédéral espagnol.

Partialité pro-polisario, qui a dit que l'argent n'a pas d'odeur? Mais passons, car ce scandale ne doit pas concerner que le voisin du Nord, dont la problématique séparatiste rappelle, toutes proportions gardées, celle à laquelle le Maroc continue d’être confronté. Bien des rapports bidouillés par les mécanismes de travail de l’ONU, dont la Minurso, ont été particulièrement biaisés, voire hostiles au Maroc, sur le registre particulier des droits de l’Homme au Sahara marocain.

Il est en effet suspicieux que le tir soit concentré sur de prétendues «violations des droits de l’homme au Sahara», au moment où la mission d’observation de l’ONU fait délibérément l’impasse sur la répression systématique des mêmes droits par les matons de Tindouf, qui ont poussé l’audace jusqu’à sortir courant 2019 des blindés pour terroriser les manifestants civils sans défense, dont les revendications se résumaient simplement à l’arrêt de l’hémorragie des arrestations abusives, des détentions arbitraires et des pratiques de torture à l’encontre des opposants à une centrale séparatiste corrompue jusqu'au bout des ongles! . 

Il est en effet étonnant que, dans la phraséologie onusienne, des délinquants soient élevés au rang de "détenus politiques" et que des faits divers somme toute banaux attirent particulièrement l'attention de la mission d'observation, à l'affût de la moindre intervention policière contre ne serait-ce qu'"un délit de droit commun" pour ruer dans les brancards. 

Ce qui vient de se passer en Espagne doit interpeller à tous égards de ce côté-ci, d'autant plus que le lobby algérien n'a jamais lésiné sur ses pétro-dollars pour rameuter contre le Maroc, particulièrement sur le registre sacré de son intégrité territoriale. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 17/02/2020 à 12h06