Gouvernement réduit: qui fait quoi?

Douze départements ministériels viennent d’être confiés à d’autres ministres pour poursuivre la gestion des affaires courantes, après la démission des douze ministres, validée par Dahir et publiée au Bulletin officiel du vendredi 21 octobre.

En cause: l’incompatibilité entre le statut de membre de gouvernement et celui de membre de la Chambre des représentants, en application de l’article 47 de la Constitution.

Ainsi, le Chef de gouvernement a confié au ministre du Commerce et de l’industrie, Moulay Hafid El Alammy, la gestion du département de l’Energie et des mines, qui était chapeauté par Abdelkader Amara, et le ministère du Commerce extérieur dirigé par Mohamed Abbou.

Selon le quotidien Akhbar Al Youm, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 25 octobre, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Bousaid prendra en charge les deux secteurs du Transport et la logistique qui étaient gérés par Aziz Rabbah et Najib Boulif.

Le ministère de la Communication, qui était dirigé par Mustapha El Khalfi, a été confié à Bassima El Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social.

De même, le ministère chargé des Relations avec le Pparlement, qui était géré par Abdelaziz El Omari, a été confié à Mohamed El Ouafa, ministre des Affaires générales et de la gouvernance. Alors que Jamila El Mossali, ministre déléguée à l’Enseignement supérieur, prendra en charge la gestion du ministère de l’Enseignement supérieur à la place de Lahcen Daoudi.

Le ministère du Tourisme, qui était dirigé par Lahcen Haddad, a été affecté au ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi. De son côté, le ministère chargé de la Fonction publique, qui était dirigé par Mohamed Mobdii, sera géré par Driss Mroun, ministre de l’Urbanisme, alors que le département de la Jeunesse et des sports, qui était chapeauté par Lahcen Skouri, a été confié à Khalid Bourjaoui, ministre délégué au ministère de l’Education nationale et la formation professionnelle.