Gouvernement: le Mouvement populaire vise des portefeuilles stratégiques

Le360

Revue de presseKiosque360. Le Mouvement populaire aspire à décrocher un nombre limité de portefeuilles ministériels à condition qu’ils soient stratégiques. Mais avant cela, son Bureau politique doit trancher sur les personnes qui représenteront le parti dans le 2e round des négociations. Et ce n'est pas gagné!

Le 28/10/2016 à 10h25

«Le parti de l’Epi est prêt à participer au gouvernement, mais sous certaines conditions…». C’est en substance le message adressé par Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire (MP) à sa sortie de la réunion avec Abdelilah Benkirane qui s'est tenue dans le cadre des négociations sur le prochain gouvernement, il y a quelques jours. En revanche, Laenser a refusé de préciser la nature de ces conditions.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte dans son édition du vendredi 28 octobre que certaines de ces conditions ont été révélées lors de la réunion du Bureau politique du parti de l’Epi en début de semaine. Des sources internes au parti précisent que le Mouvement populaire tend vers l’idée d’avoir un nombre limité de portefeuilles ministériels à condition qu’ils soient parmi les plus importants.

Le journal croit savoir également que Laenser parie sur la création d’un ministère dédié au monde rural qui serait affecté au MP. Cependant, une mésentente entre les membres du Bureau politique est apparue au sujet des personnes qui discuteront avec Benkirane lors du deuxième round des négociations. Un premier courant appuie le nom du secrétaire général du parti de l’Epi, Mohand Laenser, comme principal négociateur. Il aurait ainsi toute la latitude de proposer les noms de ministrables.

Un autre courant, dirigé par les deux ministres Mohammed Moubdii et Driss Merroun, propose la constitution d’une Commission de membres du bureau politique pour mener les négociations.

Cette dissension au sein du Bureau politique est apparue lorsque Laenser a émis l’idée de proposer de nouveaux noms pour les postes ministériels en mettant sur la touche tous les anciens ministres. Cela a fortement déplu à ces derniers qui comptaient bien rempiler.

Par Fayza Senhaji
Le 28/10/2016 à 10h25